Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Calculs rénaux : les avantages du traitement par laser

Auteur /Etablissement :
Le traitement des calculs rénaux par laser : une technique efficace et non invasive, unique Picardie. Depuis deux ans, le service d'Urologie-Transplantation du CHU d'Amiens propose le traitement des calculs rénaux et de l'uretère en utilisant la technique du laser. Avec près de 120 patients traités depuis 2008, ce nouvel outil thérapeutique a pris une place de choix dans l'arsenal des traitements des calculs rénaux, détrônant la chirurgie classique du calcul. Ses avantages sont nombreux, pas de risque de lésion rénale, de faibles douleurs postopératoires et un retour au domicile programmé dès le lendemain de l'intervention.

Le traitement des calculs rénaux par laser : une technique efficace et non invasive, unique Picardie. Depuis deux ans, le service d’Urologie-Transplantation du CHU d’Amiens propose le traitement des calculs rénaux et de l’uretère en utilisant la technique du laser. Avec près de 120 patients traités depuis 2008, ce nouvel outil thérapeutique a pris une place de choix dans l’arsenal des traitements des calculs rénaux, détrônant la chirurgie classique du calcul. Ses avantages sont nombreux, pas de risque de lésion rénale, de faibles douleurs postopératoires et un retour au domicile programmé dès le lendemain de l’intervention.

Cette nouvelle technique opératoire est basée sur l’utilisation d’une caméra miniaturisée couplée à une source laser dont l’énergie est capable de fragmenter les calculs. Cette intervention est destinée à traiter tous les calculs situés dans les voies urinaires, lorsque ceux-ci ne peuvent pas s’éliminer spontanément ou être traités par ondes de choc. Elle remplace les anciennes techniques chirurgicales par ponction du rein ou avec ouverture cutanée, qui exposaient les patients à un risque hémorragique parfois important pendant l’intervention, mais surtout au risque de lésion rénale irréversible.

Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie est nécessaire quelques jours avant l’intervention (ou quelques heures avant en cas d’urgence). L’intervention dure un peu plus d’une heure et se déroule habituellement sous anesthésie générale ou sous anesthésie locorégionale. Le chirurgien, guidé par une caméra miniaturisée introduite par les voies naturelles par le canal de l’urètre, fragmente le calcul en fine poussière à l’aide de la source laser adaptée.

Une fois le calcul traité, il peut être utile de positionner une sonde dans le rein pendant 24 heures. Dans la plupart des cas, les douleurs après l’intervention sont minimes et facilement traitées par les antalgiques habituels. Les patients sont autorisés à reprendre une alimentation normale le soir et à quitter l’établissement le lendemain de l’intervention. Cette nouvelle technique opératoire pourrait dans un proche avenir être organisée en chirurgie ambulatoire.

Sur le même sujet

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.