Cancers de la peau : au soleil, s’exposer avec modération

En été notre peau n'est pas en vacances. Le soleil et en particulier les ultra-violets (UV) sont les principaux facteurs de risque des cancers de la peau. Néanmoins, une exposition solaire modérée a des actions bénéfiques pour l'individu. En effet, le soleil, par le biais des UV, permet la croissance des os du squelette humain par l'action de la vitamine D synthétisée dans la peau. Cette vitamine nous prémunit aussi des infections et peut-être de certains cancers. Ainsi, il est recommandé d'avoir une exposition solaire modérée, progressive et raisonnable pour assurer la synthèse de cette vitamine. En revanche, les expositions fortes (avec coups de soleil, ou excessives avec un bronzage intense, ou une exposition chronique tout le long de la vie) sont responsables de la majorité des cancers de la peau.

En été notre peau n’est pas en vacances. Le soleil et en particulier les ultra-violets (UV) sont les principaux facteurs de risque des cancers de la peau. Néanmoins, une exposition solaire modérée a des actions bénéfiques pour l’individu. En effet, le soleil, par le biais des UV, permet la croissance des os du squelette humain par l’action de la vitamine D synthétisée dans la peau. Cette vitamine nous prémunit aussi des infections et peut-être de certains cancers. Ainsi, il est recommandé d’avoir une exposition solaire modérée, progressive et raisonnable pour assurer la synthèse de cette vitamine. En revanche, les expositions fortes (avec coups de soleil, ou excessives avec un bronzage intense, ou une exposition chronique tout le long de la vie) sont responsables de la majorité des cancers de la peau.

Les cancers les plus fréquents sont les carcinomes (basocellulaires et épidermoïdes). Ces cancers touchent de plus en plus de personnes chaque année, comme l’attestent les études épidémiologiques européennes et françaises (70 000 carcinomes basocellulaires sont traités chaque année en France).

Le mélanome est aussi en augmentation constante 7300 patients sont atteints de mélanome chaque année en France. Ce cancer est le 9ème en fréquence en France, mais le 3ème avant 50 ans. Cette tumeur peut-être particulièrement grave en raison de son agressivité, plus importante que les carcinomes (risque d’atteinte à distance ou métastases).

Le risque d’avoir un mélanome est influencé par les expositions solaires intenses, un nombre de grains de beauté importants (>25 à l’âge de 15 ans), une peau claire bronzant mal ou peu, des facteurs génétiques et des antécédents personnels ou familiaux de cancers cutanés. Le nombre de grains de beauté dépend de facteurs génétiques et des expositions solaires pendant l’enfance. Le seul moyen de prévenir ou de limiter le risque d’avoir un mélanome est donc de limiter les expositions solaires intenses ou chroniques dès le plus jeune âge, mais plus tard aussi. Les moyens de détecter un mélanome le plus tôt possible sont de prendre en compte les facteurs de risque pour chaque individu, proposer un dépistage auprès d’un dermatologue si nécessaire, et assurer un suivi dermatologique des individus à risque.

Au CHU de Bordeaux, l’unité de Cancérologie Cutanée sous la responsabilité du Dr Thomas Jouary, au sein du service de Dermatologie de l’Hôpital Saint André dirigé par le Pr Alain Taieb, suit les patients atteints ou à fort risque de cancers de la peau. Des consultations ou hospitalisations avec bilans, traitement par chimiothérapies, chirurgie, dépistage, évaluations après traitements leur sont proposés. Environ 250 nouveaux patients atteints d’un mélanome et 350 patients atteints d’un carcinome sont vus chaque année dans le service. L’unité de cancérologie cutanée participe à la recherche nationale et mondiale sur de nouveaux médicaments (essais cliniques), aux enseignements et formations des étudiants et des médecins, et aux missions de dépistage et de prévention de la population.

Les cancers de la peau sont en augmentation et certains sont agressifs. La prévention de ces cancers doit se baser sur le dépistage des personnes à risque et l’éducation à la protection solaire dès le plus jeune âge. Bien que le soleil soit nécessaire et vital pour l’homme, une exposition solaire raisonnable, progressive et modérée tout au long de la vie est recommandée.

À lire également

Chiens, poules, lapins : des soignants pas comme les autres 

Depuis quelques mois au sein du CHRU de Nancy, l’Institut de Formation des Aides-Soignants accueille une nouvelle élève pas tout à fait comme les autres. Couverte de poils et possédant de grandes oreilles, Vénus, une chienne cavalier King Charles, est formée dans l’établissement pour soutenir émotionnellement les étudiants. Une approche qui existe par ailleurs dans divers services hospitaliers.

CHU Healthtech Connexion Day : une édition lilloise qui a attiré plus de 1000 participants

Le 2 décembre dernier avait lieu à Lille la 3e édition du CHU Healthtech Connexion Day. A l’heure où 88% des CHU déclarent collaborer avec des start-ups, PME ou grands groupes, cet événement, organisé par la Conférence des Directeurs Généraux de CHU et France Biotech, a permis de montrer à près de 1000 personnes les synergies actuelles et futures au service de la santé des patients. Une édition riche et multi-scènes qui a participé à définitivement installer un rendez-vous et dont nous vous proposons un aperçu photographique.

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.