« Nous sommes très heureux d’être les premiers à utiliser cette technologie en France, qui se positionne comme une technologie prometteuse en alternative aux approches actuelles. Elle offre la possibilité de contrôler visuellement les zones ablatées pour garantir un meilleur recouvrement, en utilisant une énergie laser, dont la puissance est ajustable selon l’épaisseur des veines » déclare le Dr Jean-Marc Sellal, cardiologue au CHRU de Nancy.
Le laser pour rétablir un rythme cardiaque normal
Lorsque les patients présentent des symptômes invalidants, le traitement de la fibrillation atriale consiste à rétablir un rythme cardiaque normal. Dans un certain nombre de cas, le traitement par médicaments n’est pas efficace. Une intervention invasive peut alors être nécessaire. Le geste consiste à venir « brûler » les zones du cœur responsables de ces arythmies (ablation). Dans la majorité des cas, les foyers responsables de ces arythmies sont situés dans les veines pulmonaires. Cette intervention est réalisée en introduisant par la veine fémorale un cathéter que l’on achemine jusqu’à l’oreillette gauche. L’énergie est alors appliquée à l’entrée des veines pulmonaires pour supprimer les zones à l’origine de l’arythmie. Jusqu’ici, deux types d’énergie étaient disponibles en France. La radiofréquence et la cryoablation. L’énergie laser représente une évolution attendue grâce à la précision de ses lésions guidées par la vue, et au respect des tissus adjacents.
Le système mini-invasif d’ablation laser de la fibrillation atriale a été mis au point par la société CardioFocus. Il est distribué en France par MicroPort CRM dont le siège est situé à Clamart.