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Cardio. : Une opération du coeur de plus en plus sûre

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Déjà primé il y a 9 ans pour ses travaux sur les homogreffes artérielles cryo préservées, le service de Chirurgie Cardiovasculaire du CHU est à nouveau à l'honneur. A l'occasion de son 10e anniversaire, l'association AIRE (AIde à la REcherche médicale de proximité) a choisi de récompenser les travaux du Dr Marco Vola. Son projet concerne un thème particulièrement important, celui de la protection du coeur au cours de la chirurgie cardiaque

Cardiovasculaire du CHU est à nouveau à l’honneur. A l’occasion de son 10e anniversaire, l’association AIRE (AIde à la REcherche médicale de proximité) a choisi de récompenser les travaux du Dr Marco Vola. Son projet concerne un thème particulièrement important, celui de la protection du coeur au cours de la chirurgie cardiaque.

Dans 80 % des opérations de chirurgie cardiaque, le coeur doit être exclu de la circulation générale et arrêté, pour pouvoir être réparé.
Cette nécessité anatomique, a pour conséquence de priver l’organe d’oxygène et donc d’entrainer une souffrance cellulaire qui peut avoir des conséquences néfastes. Celles-ci peuvent être immédiates, le coeur repart mal. Elles peuvent être plus tardives avec une insuffisance cardiaque résiduelle.

Depuis les années 70, les chirurgiens utilisent donc des solutions pour protéger le coeur pendant son arrêt. Ces solutions ont bouleversé le pronostic de la chirurgie cardiaque et permis d’opérer des malades de plus en plus fragiles.
Ces solutions, dites cardioplégiques, font l’objet encore aujourd’hui de nombreuses recherches pour en améliorer les performances et réduire au maximum la souffrance cardiaque per opératoire.

L’idée originale du Dr Marco Vola a été d’adapter à la chirurgie cardiaque une technique dite de micro-dialyse mise au point en Suède. Cette technique n’avait jamais été adaptée jusque-là à la protection myocardique per opératoire. Elle consiste à implanter temporairement pendant l’opération une micro aiguille dans le muscle cardiaque et à doser directement en continu dans le myocarde les substances qui témoignent de la souffrance cellulaire comme les lactates, les pyruvates et le glycérol.
Cette nouvelle application constitue un apport particulièrement intéressant. Elle permet de mieux comprendre et plus rapidement les mécanismes de souffrance cellulaire. Cette connaissance en temps réel devrait faciliter s’ils apparaissent la correction immédiate de troubles biochimiques avant que des désordres plus graves ne s’installent.

L’autre intérêt de ces travaux de recherche sera de pouvoir comparer l’efficacité des différentes solutions cardioplégiques existantes sur le marché et de déterminer celles ayant les meilleures performances.

Les travaux entrepris ont eu l’approbation de l’AFSAPPS en charge du contrôle de la sécurité sanitaire. L’étude en cours va concerner une trentaine de malades. La publication des résultats dans une revue scientifique à diffusion internationale est prévue pour la fin 2010.

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