Le chantier du futur centre urgences-réanimations a démarré en septembre. Cette opération majeure du plan directeur du CHU de Rennes renouvellera totalement les conditions d’accueil et de prise en charge des patients venant aux urgences.
Les premiers travaux, invisibles de l’extérieur, visent à adapter les galeries médicales et logistiques qui relient les principaux bâtiments du site de l’Hôpital Pontchaillou. Le premier impact concret sera, dès le début 2007, la mise en place d’une liaison pneumatique pour l’acheminement des examens biologiques entre les différents bâtiments cliniques et les laboratoires. Ce n’est qu’aux mois d’octobre-novembre 2006, que les riverains et les hospitaliers pourront voir l’emprise de ce chantier en plein coeur du site de l’Hôpital Pontchaillou.
Ce nouveau bâtiment, qui va nécessiter deux ans de travaux (jusqu’en 2009), abritera
– au niveau -1 : le bloc opératoire des urgences (5 salles + salle de réveil) et les lits périopératoires ; un plateau d’imagerie tronc-thorax ;
– au niveau 0 : le service des urgences et les lits d’UHCD (unité Duhamel) ; un plateau d’imagerie dédié aux urgences ;
– au niveau 1 : les services de réanimation médicale et chirurgicale ;
– au niveau 2 : les bureaux de l’anesthésie, des réanimations et des locaux d’enseignement ; une unité de médecine post-accueil : l’unité Guéhenno dont la capacité passe de 19 à 30 lits d’hospitalisation complète ;
– au niveau 3 : une unité de soins continus de réanimation de 12 lits : 6 lits réanimation médicale et 6 lits réanimation chirurgicale (cette unité n’existe pas aujourd’hui) ; la coordination des prélèvements d’organes ; une unité hospitalière sécurisée interrégionale de 19 lits destinée à l’accueil des détenus. Cette unité entièrement créée à l’ouverture du Centre urgences-réanimation comptera parmi les 7 unités prévues en France pour hospitaliser les détenus malades. Son fonctionnement reposera sur une collaboration étroite avec les services de police et les services pénitentiaires.
Le cout de cette opération est de 60 millions d’euros dont le financement est assuré majoritairement par le CHU lui-même et par une subvention au titre du plan « Hôpital 2007 ».