Opéré en ambulatoire, le patient arrive le matin au CHRU et repart chez lui en fin de journée mais comment faire quand il vient de loin et doit dormir sur place pour être à l’heure au rendez-vous avec l’anesthésiste et le chirurgien ? Beaucoup de personnes choisissent d’arriver la veille et de partir le lendemain. Où sont-elles hébergées ? Pour leur offrir une solution au moindre coût, le CHRU de Montpellier qui s’est fixé l’objectif de réaliser 40% de son activité chirurgicale en ambulatoire en 2017 vient de conclure un partenariat avec Annie Sequier-Blanc, présidente de la Pasquière, la maison d’accueil des familles de malades hospitalisés située à quelques stations de tramway du CHRU.
Cet établissement ouvrira une dizaine de chambres aux patients et familles de patients. La Pasquière a toujours hébergé les familles des malades hospitalisés. Evolution des pratiques oblige, elle accueille . de plus en plus souvent des patients opérés en ambulatoire. Ces personnes et leurs proches bénéficient d’une chambre douillette et confortable à partir de 23 € la nuit, ce qui leur permettra de pouvoir y séjourner la nuit précédant l’opération et si besoin celle suivant l’opération. Cette solution s’adresse en premier lieu aux futurs opérés domiciliés en dehors de l’agglomération et qui pourront demeurer à proximité de l’hôpital en cas de problème.
L’hébergement des patients et des familles de malades : une priorité
Cette démarche s’inscrit dans une réflexion nationale, à laquelle participe la Pasquière, en tant que maison d’accueil hospitalière, à travers la Fédération Nationale des Maison d’accueil Hospitalières (FMAH).
Un des premiers CHU français à formaliser ce partenariat après Toulouse notamment, le CHRU de Montpellier a édité un flyer diffusé dans toutes les salles d’attente de soins ambulatoire pour signaler cette possibilité d’hébergement. Ce relais entre l’hôpital et la maison concourt au projet thérapeutique des malades et participe activement à la logique de parcours de soins telle qu’elle est mise en valeur dans le cadre de la stratégie nationale de santé.
Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude
Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.