Chirurgie cérébrale éveillée : le CHU référent mondial

Depuis juin 2008, le CHRU de Montpellier a rassemblé tous les services de neurochirurgie en un seul et même Département, sous la coordination du Pr Hugues DUFFAU. Actif, réactif, avec des équipes motivées et complémentaires, le Département acquiert une reconnaissance nationale et internationale. En effet, des neurochirurgiens- parmi lesquels les plus grands "chairmen" américains-viennent se former dans ce Département.

Depuis juin 2008, le CHRU de Montpellier a rassemblé tous les services de neurochirurgie en un seul et même Département, sous la coordination du Pr Hugues DUFFAU. Actif, réactif, avec des équipes motivées et complémentaires, le Département acquiert une reconnaissance nationale et internationale. En effet, des neurochirurgiens- parmi lesquels les plus grands « chairmen » américains-viennent se former dans ce Département.

Certaines pratiques sont devenue des « hyper-spécialisations » comme la chirurgie cérébrale éveillée.
Le Département a mis au point une technique originale qui permet d’opérer les patients d’une tumeur cérébrale en zones fonctionnelles classiquement « inopérables », en minimisant les risques de générer des troubles neurologiques. Pour cela, l’équipe réveille le patients pendant l’intervention, et lui demande de faire des tests adaptés (langage, calcul, vision, motricité etc.) ce qui rend possible d’établir de véritables « cartes fonctionnelles cérébrales individuelles » du système nerveux central.

Les avantages
L’intérêt d’appliquer ce procédé est de pouvoir accéder aux zones fonctionnelles du cerveau. Il est alors possible de vérifier pendant l’exérèse de la tumeur que le patient continue de pouvoir effectuer certaines tâches et que le chirurgien ne touche rien de vital.
De plus, cette technique a permis d’en apprendre beaucoup sur le fonctionnement du cerveau et notamment sur la plasticité cérébrale : la capacité du cerveau à se réorganiser avec le temps, au fur et à mesure qu’une lésion est en train de se développer.

Cette découverte redonne espoir pour certains patients chez qui les chirurgiens étaient allés au bout de leurs possibilités. Quelques années plus tard, grâce à la réorganisation naturelle du cerveau, ils s’aperçoivent qu’ils peuvent aller plus loin et retirer davantage de tumeur.

Aujourd’hui, les chirurgiens opèrent 3 fois plus dans les zones fonctionnelles du cerveau et avec un taux de séquelles bien moins important (< 5 % vs 15 à 24 % avant) 3 avril 2009.

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