Comment en 2012 peut on accepter d\’être aussi mal soigné.
Je tiens à témoigner de ce que j\’ai vécu du mercredi 22 février au mardi 28 février 2012.
Mon père, un homme agé de 81 ans, fait une chute dans son jardin. Il est transporté aux urgences de caremau, il est 12H30 . Je suis donc prévenue par maman et j\’arrive de montpellier 3/4 heure plus tard. Je le retrouve tout naturellement dans un couloir aux urgences, nous y resterons 12H. Ces heures pendant lesquelles ce fût l\’enfer.
Mon père souffre atrocement, il est examiné par 2 internes médecins qui sont complètement dépassés. Ils n\’arrivent même pas à donner un diagnostic alors que l\’on verra plus tard après des radios, qu\’il a 3 vertèbres lombaires brisées.
j\’ai pu discuter avec quelques infirmières et aides-soignantes, toutes m\’ont fait part de leur ecoeurement face à l\’attitude des médecins. Ceux-ci se déchargeant de leurs responsabilités sur elles avec arrogance. Elles m\’ont avoué leur lassitude face à ce travail si ingrat et m\’ont demandé de témoigner afin peut-être de pouvoir changer quelque chose dans ce CHU, car il y a un réel problème de coordination entre les médecins. Mais, moi, je témoigne surtout sur ce que j\’ai vécu pendant 5 jours dans ce CHU. Car cela ne s\’arrête pas qu\’aux urgences. Puisque à la suite de sa chute mon père a été hospitalisé 5 jours dans le service d\’orthopédie. Je pense que si rien ne change dans ce CHU de graves problèmes risquent d\’arriver. J\’ai pu en 5 jours, voir beaucoup de choses choquantes et je suis prête à témoigner davantage la-dessus.
A Saint-Etienne, plus de 200 patients ont suivi une consultation post-réanimation
Depuis juin 2022, le Département d’Anesthésie-Réanimation et Médecine PériOpératoire du CHU de Saint-Étienne propose une consultation post-réanimation, une initiative rare en France.