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COVID-19 : mobilisation des étudiants en travail social

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"L’épidémie de COVID-19 que connaît la France ne doit pas mettre en danger l’accompagnement de nos concitoyens les plus fragiles, qu’ils soient pris en charge par des structures sociales ou médico-sociales", a indiqué Christelle Dubois, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Solidarités et de la Santé. Afin de soutenir ces établissements, le Gouvernement prévoit la mobilisation des étudiants en travail social.

"L’épidémie de COVID-19 que connaît la France ne doit pas mettre en danger l’accompagnement de nos concitoyens les plus fragiles, qu’ils soient pris en charge par des structures sociales ou médico-sociales", a indiqué Christelle Dubois, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Solidarités et de la Santé. Afin de soutenir ces établissements, le Gouvernement prévoit la mobilisation des étudiants en travail social.
La mobilisation décidée par le gouvernement peut concerner 40 000 étudiants en travail social qui ne sont pas actuellement en stage et qui pourront s’engager pour soutenir l’activité des établissements sociaux et médico-sociaux :
– Les EHPAD et établissements d’accueil de personnes en situation de handicap.
– Les établissements d’hébergement : Centre d’hébergement d’urgence (CHU), les Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) et les accueils de jour.
– Les établissements de protection de l’enfance et d’accueil d’enfants en situation de handicap : Maisons d’enfants à caractère social (MECS) et Instituts médico-éducatifs (IME)
– Les établissements d’accueil du jeune enfant : crèches réquisitionnées, micro-crèches.
Cette réserve sociale, en cours de constitution, a vocation à contribuer activement au maintien de l’action sociale et médico-sociale.
Ce sont les préfectures, avec l’appui des commissaires à la lutte contre la pauvreté, qui feront remonter les besoins des établissements et permettront de faire le lien avec les centres de formation. « Nous devons tout faire pour éviter qu’à la crise épidémique ne s’ajoutent des drames sociaux. L’accompagnement qu’apportent les travailleurs sociaux aux personnes les plus en difficultés dans la vie ne peut pas s’arrêter sans faire peser de lourdes conséquences. C’est notre devoir et notre responsabilité de maintenir l’accompagnement des plus fragiles en cette période de crise », a conclu Christelle Dubos.

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