Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

COVID-19 : recommandations sur le délai de transfert des patients en EHPAD ou en soins de suite

Le Haut Conseil de la Santé Publique vient de mettre à jour ses directives concernant le délai de transfert et maintien des mesures de prévention, en services de soins de suite et de réadaptation (SSR), ou en Ehpad, pour les patients atteins de Covid-19. Ce délai doit être adapté à la gravité clinique du patient, ainsi qu’à l’existence ou non d’une immunosuppression.

Le Haut Conseil de la Santé Publique vient de mettre à jour ses directives concernant le délai de transfert et maintien des mesures de prévention, en services de soins de suite et de réadaptation (SSR), ou en Ehpad, pour les patients atteins de Covid-19. Ce délai doit être adapté à la gravité clinique du patient, ainsi qu’à l’existence ou non d’une immunosuppression.
• Un patient atteint d’une forme sans gravité et non immunodéprimé, peut être transféré 7 jours après le début des signes cliniques ou de la date du prélèvement pour recherche de SARS-CoV-2 par RT-PCR. De plus, ce transfert doit être réalisé au moins 48 h après la fin des symptômes (fièvres et signes respiratoires), afin d’éviter tout risque de contact ou de gouttelettes, les mesures sanitaires et les gestes barrières doivent être maintenu les 7 jours suivants.
• Pour un patient immunodéprimé ou ayant une forme grave de Covid-19, le transfert doit être effectué minimum 10 jours après le prélèvement par RT-PCR et au moins 48 h après la fin des symptômes. Toujours en respectant les règles sanitaires et gestes barrières, mais cette fois durant les 14 jours qui suivent le transfert.
• Dans le cas d’une découverte inattendu du virus chez un patient asymptomatique hospitalisé, il est nécessaire de respecter les directives sanitaires ainsi que les gestes barrières, pendant les 7 jours suivant la date du premier test RT-PCR positif ; 14 jours dans le cas d’un patient immunodéprimé.
En dehors de ces délais, les précautions complémentaires (masques, distanciation et hygiène des mains) peuvent être levées. De plus, la réalisation d’un nouveau test RT-PCR, sur prélèvement nasopharyngé, n’est pas recommandé. En cas de transfert avant ces délais, il devient nécessaire de déterminer la valeur du cycle threshold (CT), lors du test, afin de définir la conduite à tenir. Un CT inférieur ou égal à 33 contre-indique le transfert du patient.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.