A l’occasion de la Semaine nationale de la sécurité des patients, la direction de la qualité, de la sécurité des soins et des parcours patients du CHUGA a organisé son Forum qualité, mardi 29 novembre. Tables-rondes, exposition et ateliers ont rythmé cette journée dont le thème portait cette année sur les événements indésirables.
Engagé depuis toujours dans une démarche d’amélioration continue de la qualité des conditions de prise en charge des patients, l’établissement public de santé ambitionne d’aller encore plus loin. Et pour preuve, « le CHUGA a fait le choix d’inscrire officiellement cette démarche qualité parmi les cinq priorités stratégiques de son nouveau projet d’établissement 2016-2020 » a souligné Jacqueline Hubert, directeur général, lors du lancement du Forum qualité. Parmi les temps forts de cette journée, on note l’exposition participative de 50 posters imaginés et créés par 50 équipes du CHUGA. La direction générale a reconnu la qualité de ces démarches et récompensé trois projets particulièrement innovant.
Les professionnels hospitaliers ont ensuite participé à des échanges en table ronde ainsi qu’aux ateliers pédagogiques « La chambre des erreurs ». Une expérience permettant aux infirmiers, auxiliaires de puériculture, aides-soignants et agents des services hospitaliers d’enrichir leur pratique dans un contexte bienveillant. « L’idée est de se retrouver dans une chambre avec un patient -joué par de vrais patients volontaires issus de l’Université des Patients de Grenoble- afin d’identifier les erreurs existantes. Il ne s’agit pas de porter un jugement sur l’autre mais plutôt d’aiguiser son regard et de s’autoévaluer » confie Simon Mandaroux, infirmier anesthésiste chargé de formation au Pôle Anesthésie Réanimation du CHUGA.
Une initiative plébiscitée
Plusieurs centaines de professionnels ont participé à ce Forum Qualité. A l’image de Cécilia, infirmière en hématologie soins intensifs : « Je participe à cette journée par curiosité et aussi par intérêt professionnel. Au fond, c’est un peu une remise en question. Mon but est d’échanger avec d’autres professionnels et de voir comment garantir au mieux la sécurité des patients. Je me suis inscrite à l’atelier « Chambre des erreurs » et j’ai trouvé l’expérience intéressante, notamment sur l’approche méthodologique. »
Au-delà des personnels hospitaliers, le grand public a également été informé durant cette journée grâce à l’exposition installée dans le hall Vercors de l’hôpital Michallon.
Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude
Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.