Des consultations pour préparer les vacances sportives

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Trekking, plongée...les vacances d'été sont souvent l'occasion pour le grand public d'exercer des sports qu'il n'a pas l'habitude de pratiquer et pour lesquels il n'est pas toujours préparé. Les médecins du service d'explorations fonctionnelles physiologiques proposent des consultations pour évaluer les capacités physiologiques des futurs vacanciers et leur donner quelques conseils indispensables.

Trekking, plongée…les vacances d’été sont souvent l’occasion pour le grand public d’exercer des sports qu’il n’a pas l’habitude de pratiquer et pour lesquels il n’est pas toujours préparé. Les médecins du service d’explorations fonctionnelles physiologiques proposent des consultations pour évaluer les capacités physiologiques des futurs vacanciers et leur donner quelques conseils indispensables.

Depuis quelques années, il existe un essor des vacances «sportives» : marches en altitude, plongée, etc. Qui ne pratique pas régulièrement une activité physique ou n’est pas familier de ces sports court de vrais risques d’accidents graves voire mortels. Ces activités pratiquées en milieu sinon hostile, du moins inhabituel (manque d’oxygène, enchaînement de dénivelés, pression atmosphérique variable, variation thermique brutale) exigent une bonne préparation .

En fonction des sports envisagés et des personnes, des tests d’effort peuvent être effectués pour évaluer les fonctions métaboliques et cardiaques : VO2, examens ORL ou ventilatoires, électrocardiogrammes… Des consultations de spécialistes comme le dentiste avant de pratiquer la plongée sont aussi parfois nécessaires.

Le Dr Lemaire explique : « Les vacanciers font réviser leur voiture avant de prendre la route. Ils devraient porter autant d’attention à leurs corps. Il nous arrive régulièrement de freiner les ambitions de certaines personnes ou de les encourager à prévoir une pratique raisonnable : ne pas aller plus loin que le baptême de plongée, ne pas aller en randonnée au-dessus de certaines altitudes si leurs capacités ne leur permettent pas de le faire sans danger. » Le mal aigu des montagnes n’est pas détectable par un examen préalable, mais là aussi l’information prévaut : il est utile de connaître ses signes annonciateurs avant de partir pour agir en conséquence quand il se déclare. Les médecins du service conseillent d’ailleurs de laisser au corps le temps de s’adapter au nouvel environnement proposé.

L’effort des praticiens du service porte aussi sur l’information plus générale, diététique, hydratation, équipement, médicaments à prévoir, vaccins à réaliser : «les effets secondaires de certains médicaments (nausées, fatigue…) peuvent gâcher un voyage, alors qu’ils ne sont pas toujours nécessaires dans la partie du pays visité ou à la période où a lieu le séjour» précise le Dr Lemaire, par ailleurs membre de l’association de médecine des voyages.

Si une partie des personnes venant en consultation prend directement rendez-vous auprès du service situé sur l’hôpital Dupuytren, les médecins généralistes sensibilisent de plus en plus à ces risques et ont aussi l’habitude d’adresser leurs patients – notamment les plus âgés – à cette consultation.

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