Les stimulations sensorielles créent une expérience de plaisir et d’apaisement, faisant oublier les sensations douloureuses, au moins momentanément. Pas de visée thérapeutique dans cette approche, ni d’objectif quantifié mais un temps valorisé auprès du patient dans une démarche réflexive. Au CHU de Saint-Etienne, le patient est encouragé à s’impliquer dans le soin et en retour, le soignant déploie une relation apaisante avec la personne souffrant de maladie grave évolutive et terminale.
Le projet Snoezelen favorise la communication sur un mode sensoriel
La démarche est essentiellement basée sur la perception du monde extérieur par le patient à travers ses cinq sens, -vue, toucher, odorat, ouïe, goût, et son propre corps-, dans le respect de sa personnalité et de son rythme. Le patient peut participer de manière active ou simplement se laisser distraire par la poésie de l’ambiance.Le chariot se présente avec une colonne à bulles, des fibres optiques lumineuses, des jeux de lumières ou de formes en projection murale, de film en projection, un fond musical, accompagnés d’une diffusion d’huiles essentielles. Le choix des huiles essentielles et la procédure d’organisation des soins aromatiques ont été réalisés en collaboration avec le pharmacien référent du service. De par sa mobilité, le chariot peut être transporté au chevet du patient, perçu comme un espace sécurisant par ce dernier. Cet équipement a été financé par la Ligue contre le cancer Loire.
En complément des traitements médicamenteux et dans un souci d’amélioration constante du confort et du mieux‐être des patients, l’équipe soignante a développé de longue date des approches complémentaires des soins au travers de la présence de bénévoles, de prescriptions diététiques, de séances de relaxation, de sophrologie, de balnéothérapie, d’ostéopathie ou encore de sonothérapie…
L’approche Snoezelen aide au soulagement des symptômes d’inconfort comme la douleur, l’anxiété, la dyspnée et améliorent la qualité de vie. Elle s’inscrit dans la palette de ces soins de supports qui regroupent les approches soignantes tels que les soins autour du repas ou du chant et les techniques de toucher‐massage, de modelage mains‐pieds ou de soins aromatiques. L’équipe du service de Soins palliatifs a reçu une formation aux différentes stimulations et explorations sensorielles.
« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »
A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.