Imagerie par Résonance Magnétique du cerveau des patients et identification et ségrégation des mutations dans UBA5.
A gauche : IRM des enfants II.1 et II.2 en coupe sagittale (en haut) et axiale (en bas) montrant la présence d’hyper-signaux témoignant d’anomalies des structures du cerveau.
A droite : Identification des mutations pathogènes dans UBA5 (en haut) et leur ségrégation au sein de la famille (en bas)
C’est la première fois que le gène UBA5 est mis en cause dans une pathologie humaine. Ce gène intervient dans un nouveau mécanisme de modification des protéines dans la cellule et la sévérité de la maladie est inversement proportionnelle à son activité résiduelle. La recherche a mis en évidence des mutations du gène UBA5 chez 5 enfants, issus de 4 familles différentes, porteurs d’une épilepsie résistante à tout traitement et d’un retard mental. Ce résultat a été obtenu par séquençage de l’exome, c’est-à-dire par l’analyse de l’ensemble des 20 000 gènes qui compose le génome de chaque enfant et celui de leurs parents. L’analyse du très grand nombre de données génétiques a été rendue possible grâce à la collaboration avec le « French Exome Project » (FREX), basé notamment à Brest et Nantes.
Les encéphalopathies épileptiques sont des maladies neurologiques très graves de l’enfant qui débutent au cours des premières années de vie. Elles se manifestent par une épilepsie sévère associée à une déficience ou à une régression intellectuelle.
Le Pôle de recherche et d’enseignement en médecine mitochondriale (PREMMi), basé à Angers, a permis de créer une dynamique scientifique pour l’émergence d’un consortium unique de médecine mitochondriale avec une ambition internationale.