Les chances d’accéder aux soins, même les plus indispensables, ne sont pas les mêmes pour tous. Que sait-on de l’ampleur des inégalités ? Quelles sont leurs causes ? Quelles solutions mettre en place ? Voici de façon très schématique, les principales questions abordées au cours la quatrième journée d’éthique consacrée au thème : Ethique et accès aux soins.
0rganisée par le Groupe nantais d’éthique dans le domaine de la santé (GNEDS) et le Conseil départemental de l’Ordre des médecins de Loire-Atlantique, cette rencontre, ouverte à l’ensemble des personnels soignants et médicaux, se déroulera le 13 janvier 2007 à l’institut de formation aux professions de santé à Nantes.
Au programme trois exposés introductifs, deux tables rondes, vingt-trois intervenants, très impliqués dans la réflexion éthique.
Au départ un terrible constat : des personnes confrontées au chômage, à la pauvreté et à la perte de leur logement connaissent aujourd’hui des difficultés pour accéder à notre système de soins. La médecine ne peut rester indifférente face aux choix de société et aux difficultés sociales qui apparaissent dans la cité. Pour exemples peuvent être cités la médecine d’urgence et les SAMU, l’hospitalisation à domicile, la prise en charge des sujets âgés, les antennes de gérontologie ou de soins palliatifs, la lutte contre la toxicomanie et les actions médicalisées en faveur des exclus, le vieillissement, le sida, le chômage, la toxicomanie…
Le Groupe nantais d’éthique dans le domaine de la santé (GNEDS), créé en 2000, a pour missions de
– participer à la réflexion collective suscitée par les avancées de la médecine et de la biologie dans ses applications à la médecine,
– formuler des avis et des recommandations portant principalement sur des problèmes relatifs à des décisions médicales et aux pratiques de soin, dans des situations mettant en jeu, de façon souvent contradictoire, les grands principes de l’éthique,
– informer les personnels de santé sur les données essentielles relatives à l’éthique médicale.