Le 12 février 2019, le directeur général et les organisations syndicales se sont accordés sur un protocole d’accord, mettant ainsi fin à cinq mois de grève. Depuis le 3 septembre 2018, une grève avait été initiée avec des revendications portant sur les activités de psychiatrie et de santé mentale.
Le travail de fond mené depuis près d’un an par l’établissement pour améliorer les conditions d’accueil dans ce secteur, avait été reconnu par l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne‐Rhône‐Alpes qui a renforcé, à ce titre, la dotation annuelle de fonctionnement de la psychiatrie de 500 000€ reconductibles. La direction s’était alors engagée à ce que l’utilisation de ces fonds soit définie en concertation avec le pôle de Psychiatrie.
Les 5 piliers du protocole
Au terme d’une ultime réunion de négociation le 4 février dernier, les parties se sont accordées sur cinq principes, qui constituent les piliers du protocole d’accord de fin de grève conclu le 12 février entre la direction générale et les organisations syndicales :
– Priorisation par le pôle de psychiatrie de l’utilisation des 500 000 € de DAF supplémentaires, dans une optique d’amélioration de l’offre de soins
– Mise en place d’un dispositif d’attractivité médicale, comportant notamment l’octroi de la prime d’engagement de carrière hospitalière et des conditions de recrutement statutaires au plafond réglementaire pour les praticiens contractuels. L’objectif étant de recruter 5 ETP (équivalents temps plein) supplémentaires de psychiatres
– L’attribution par la direction d’une enveloppe complémentaire de formation de 40000€ pour accompagner les prises de fonctions des soignants nouveaux arrivants dans le secteur de la psychiatrie
– L’engagement de présenter à l’ARS, dans le cadre du projet de pôle et du projet territorial de santé mentale, en cours d’élaboration, un projet financé d’extension de l’offre de soins visant notamment à réduire le recours aux urgences
– L’engagement de la direction à accompagner les réorganisations du pôle, et à poursuivre son appui au développement des bonnes pratiques.
La direction générale se félicite que ce dialogue intense, constructif et respectueux ait pu aboutir à la fin de ce mouvement de grève, et que les principes fondateurs de cet accord soient de nature à répondre à une adaptation de l’offre de soins psychiatrique dans ses différentes dimensions, au bénéfice des patients et des équipes qui les accueillent.