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Fin de vie : La SFAP réagit à la demande d’Alain Cocq

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Alain Cocq est atteint d'un handicap lourd entraînant de grandes souffrances, notamment physiques. Il a fait le choix de mettre fin à ses jours en cessant de s'alimenter et de boire, et de faire de la médiatisation de son suicide une occasion de remettre en question la législation sur les droits des personnes malades.

Alain Cocq est atteint d’un handicap lourd  entraînant de grandes souffrances, notamment physiques. Il a fait le choix de mettre fin à ses jours en cessant de s’alimenter et de boire, et de faire de la médiatisation de son suicide une occasion de remettre en question la législation sur les droits des personnes malades.
Pour la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, "Alain Cocq fait un choix libre, personnel et respectable. Mais il est inexact d’affirmer que l’agonie qu’il va subir est celle à laquelle l’oblige la loi Claeys-Leonetti. Sa demande d’assistance à mourir adressée au Président de la République n’a pu trouver d’écho favorable puisque personne en France n’est autorisé à donner la mort à autrui, ce qui dans une démocratie est toujours un progrès".
La SFAP rappelle ainsi que "la loi garantit à tous les patients le droit d’arrêter ou de limiter les traitements qui leur sont proposés. Elle fait également obligation aux soignants de mettre en œuvre l’ensemble des traitements nécessaires pour soulager les patients. S’il le souhaite, M.Cocq peut solliciter une équipe de soins palliatifs qui l’accompagnera, le soignera et le soutiendra, ainsi que ses proches. La loi actuelle permet d’accompagner dans la dignité les patients atteints de maladies graves évolutives. Elle fixe un cadre collectif dans lequel les équipes soignantes construisent avec les patients des solutions singulières qui permettent le soulagement de leurs souffrances".
La SFAP souhaite que "la loi actuelle soit connue et enfin appliquée afin que tous les patients puissent partout en France bénéficier de soins palliatifs de qualité dispensés précocement. C’est pourquoi elle appelle l’adoption rapide d’un plan ambitieux de développement des soins palliatifs."

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