Greffes du foie : Tours à la 5ème place

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Depuis son ouverture en janvier 2011, le centre de centre de transplantation hépatique (TH) du CHU de Tours a pu greffer un foie sur 193 personnes selon un rythme de progression très soutenu qui a permis de multiplier presque par 2 le nombre de transplantations : de 49 en 2011 à 83 en 2013. Un score exceptionnel qui hisse le service du professeur Ephrem Salamé au TOP 5 des centres français les plus actifs. Les clés de ce succès, le dynamisme des équipes médicales et soignantes et les coopérations engagées avec les établissements les plus importants de la région Centre et du Poitou-Charentes, le CHU de Poitiers et le CHR d’Orléans.

Depuis son ouverture en janvier 2011, le centre de  centre de transplantation hépatique (TH) du CHU de Tours a pu greffer un foie sur 193 personnes selon un rythme de progression très soutenu qui a permis de multiplier presque par 2 le nombre de transplantations : de 49 en 2011 à 83 en 2013.  Un score exceptionnel qui hisse le service du professeur Ephrem Salamé au TOP 5 des centres français les plus actifs. Les clés de ce succès, le dynamisme des équipes médicales et soignantes et les coopérations engagées avec les établissements les plus importants de la région Centre et du Poitou-Charentes, le CHU de Poitiers et le CHR d’Orléans.
Le partenariat avec le CHU de Poitiers a été officialisé en 2011 par la création d’une Fédération Médicale Inter Hospitalo-Universitaire (FMIHU) des maladies du foie, des voies biliaires et de transplantation hépatique Tours-Poitiers.  Cet accord garantit aux patients du Poitou-Charentes et de la Région Centre le meilleur accès à la transplantation hépatique et à l’ensemble de la prise en charge des maladies du foie. En 2013, une vingtaine de patients poitevins ont été transplantés au CHU de Tours. Un rapprochement identique a été conduit avec le CHR d’Orléans facilitant la prise en charge au CHU de Tours de 12 patients originaires du Loiret en 2013.
La FMIHU offre également le meilleur suivi des personnes en pré et post transplantation.  Dans ce cadre, deux hépatologues de Poitiers participent à deux consultations/staffs hebdomadaires dédiées aux cancers du foie et la TH via des visioconférences avec Tours.
Après Poitiers, le CHU de Tours coopère avec Orléans (convention signée le 22 octobre 2013 ) et le CHU de Caen (convention du 19 juillet 2013).   
 
De la cancérologie à la transplantation : l’essor d’un jeune service
Fort de son approche transversale et multidisciplinaire et de son expertise médico-chirurgicale et technique, le service de chirurgie hépatobiliaire/pancréatique et transplantation hépatique du CHU de Tours enregistre une hausse de toutes ses activités. Les greffes hépatiques ont engendré un nombre croissant de consultations pré et post-transplantation – plus de 2 000 en 2013 par an pour une cohorte de 386 malades, personnes ayant été transplantées à Tours et dans d’autres régions.
Aujourd’hui, le centre de TH de Tours offre, tout le panel de prise en charge en cancérologie hépato-biliaire aux patients souffrant de cancers primitifs du foie dont le nombre ne cesse malheureusement d’augmenter : 209 en 2011, 357 en 2012, plus de 400 en 2013. 
 
Recherche
Depuis février 2011, le professeur Ephrem SALAMÉ a intégré l’Unité Inserm 1082 de Poitiers dans le développement d’un programme de recherche fondamentale sur l’ischémie- reperfusion du greffon hépatique chez le porc.   
En parallèle, le centre de transplantation hépatique de Tours participe à la recherche clinique (PHRC, études multicentriques…). 2 études sont terminées et 8 sont en cours. 
Création d’un Département Hospitalo-Universitaire (DHU) de prélèvements d’organes et de transplantation au CHU de Tours « SUPORT »  visant à améliorer la survie de l’organe transplanté en s’appuyant sur deux thématiques principales : l’ischémie-reperfusion/la réponse immunitaire et la pharmacocinétique.  Dans un contexte de pénurie d’organes qui nécessite le recours à des greffons à critères élargis, ce DHU ambitionne d’instaurer une filière unique de soins/enseignement/recherche sur l’axe donneur/greffon/receveur.  L’originalité de « SUPORT » tient dans la préparation du donneur, l’amélioration de la conservation des greffons puis la personnalisation du traitement immunosuppresseur post- transplantation.  L’amélioration de la prise en charge du donneur, l’identification précoce de biomarqueurs détectant des lésions délétères sur le greffon et/ou prédisant la dysfonction de l’organe transplanté permettraient réduire la durée d’hospitalisation des patients, améliorer leur survie et diminuer sensiblement le taux de retransplantation. Sur le plan clinique, il devra en résulter une mise en place simultanée d’un programme de télémédecine téléconsultation/téléexpertise) et d’éducation thérapeutique pour améliorer la qualité de suivi et de vie du malade transplanté.  Ce DHU doit permettre le développement de nouvelles molécules de conservation ainsi que la personnalisation de la stratégie d’utilisation des traitements immunosuppresseurs. Le CHU de Limoges collaborera en adressant ses malades au centre de Tours pour la transplantation hépatique.

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