Grève des chirurgiens du privé et des internes : peu d’impact à Brest

Auteur /Etablissement :
En grève illimitée depuis ce lundi, les chirurgiens des cliniques sont en colère contre la limitation de leurs dépassements d’honoraires à 150% du tarif Sécu. Quant aux internes, ils manifestent pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail* et défendre leur liberté d'installation -qui pourrait être remise en cause par la future loi sur les réseaux de soins de soins. Mais quel est l’impact réel de ce mouvement sur les soins ? Les interventions d'urgence qui devaient être reportées sur les hôpitaux publics ont-elles bouleversé l'organisation des CHU ?

En grève illimitée depuis ce lundi, les chirurgiens des cliniques sont en colère contre la limitation de leurs dépassements d’honoraires à  150% du tarif Sécu. Quant aux internes, ils manifestent pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail* et  défendre leur liberté d’installation  -qui pourrait être remise en cause par la future loi sur les réseaux de soins de soins. Mais quel est l’impact réel de ce mouvement sur les soins ? Les interventions d’urgence qui devaient être reportées sur les hôpitaux publics ont-elles bouleversé l’organisation des CHU ?
Une première réponse est arrivée par communiqué lundi 12 novembre à 16h00 en provenance du CHRU de Brest où le taux de participation traduit une faible mobilisation : 5.2 %, soit 36 grévistes (24 internes, 4 chefs de clinique, 4 praticiens hospitaliers, 3 praticiens contractuels et un 1 assistant spécialiste) sur les 684 praticiens et internes devant être présents ce jour. Seules 6 assignations ont dû être établies par la direction pour assurer la continuité des soins.
Dès le week end dernier, les équipes du CHRU se sont organisées pour faire face aux conséquences éventuelles de ce mouvement et garantir l’accueil des patients. Des salles d’accouchements supplémentaires ont été préparées afin d’absorber le surcroît d’activité en provenance des cliniques privées en grève. Des listes d’astreinte supplémentaires ont été établies par les internes et l’ensemble des praticiens est resté également joignable.
Aucun bouleversement de l’activité n’a été constaté. 
Et l’établissement de conclure «Une nouvelle fois exemplaire, le sens de la mission des équipes du CHRU de Brest  garantit la continuité du service public hospitalier. »
*et notamment le respect de leur temps de repos, après les 60 heures qu’ils effectuent par semaine.

À lire également

Tiques & vous : sensibilisation au CHU de Strasbourg

La semaine de sensibilisation aux maladies vectorielles liées aux tiques, Tiques & vous, se tient pour la troisième année du 12 au 18 mai. A cette occasion, le Centre de Référence des Maladies Vectorielles liées aux Tiques (CRMVT), en collaboration avec l’Unistra au sein du CHU de Strasbourg, réalise deux actions de prévention dans des établissements scolaires du territoire Grand Est.

Lymphomes : les HCL prêts à fabriquer le médicament de demain

En 2017, les Hospices Civils de Lyon figuraient parmi les premiers, en Europe, à traiter des patients par CAR-T, dans le cadre d’une étude clinique mondiale sur cette thérapie cellulaire de nouvelle génération. Officiellement mis sur le marché un an après, ce médicament a récemment été administré à un 500e patient adulte du CHU lyonnais.

Le CHU de Caen, moteur du nouvel Institut de Cancérologie de Normandie Ouest

Le CHU de Caen a présenté le nouvel Institut de Cancérologie de Normandie Ouest (ICNO). Si la livraison d’un tout nouveau bâtiment dédié aux prises en charges ambulatoires et aux soins de supports est prévue pour mars 2027, cet institut de pointe, qui associe trois centres hospitaliers, doit « renforcer et pérenniser une prise en charge des cancers à l’échelle de l’hémo-région. »