Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Guadeloupe : la psychiatrie entre dans une nouvelle ère

Auteur /Etablissement :
En ce début d'année 2006, un complexe d'hospitalisation de 75 lits de psychiatrie répartis sur trois bâtiments vient d'être inauguré sur le site du Centre Hospitalier Universitaire de Pointe-à-Pitre/Abymes. Ce nouveau pôle réunit les trois secteurs de Grande-Terre (G04, G05 et G06) et s'inscrit dans le cadre de la restructuration des du CHU et du Centre Hospitalier de Montéran. Les deux établissements ont réalisé conjointement les travaux : le CHU en mettant le foncier à disposition et le CH en assurant la maîtrise d'ouvrage. Coût de l'opération 12.874.125 euros financés à 65% de l'emprunt et à 35% des fonds structurels européens (FEDER).

En ce début d’année 2006, un complexe d’hospitalisation de 75 lits de psychiatrie répartis sur trois bâtiments vient d’être inauguré sur le site du Centre Hospitalier Universitaire de Pointe-à-Pitre/Abymes. Ce nouveau pôle réunit les trois secteurs de Grande-Terre (G04, G05 et G06) et s’inscrit dans le cadre de la restructuration des du CHU et du Centre Hospitalier de Montéran. Les deux établissements ont réalisé conjointement les travaux : le CHU en mettant le foncier à disposition et le CH en assurant la maîtrise d’ouvrage. Coût de l’opération 12.874.125 euros financés à 65% de l’emprunt et à 35% des fonds structurels européens (FEDER).

Un pôle intersectoriel pour une psychiatrie de proximité
Le projet médical a été élaboré dans le souci de faciliter la réintégration des personnes dans leur milieu de vie, d’organiser de façon efficiente les urgences psychiatriques et d’adapter les prises en charge au besoin des personnes. Ainsi, l’unité fonctionnelle de Réhabilitation médico-psycho-sociale propose trois modes de prise en charge :
– Le Pôle Psychosocial, composé de 2 sites distincts, un pour l’intra-hospitalier, un autre pour l’extrahospitalier (Villa Lembert). La finalité de ce pôle est d’éviter la ré-hospitalisation des usagers et de leur permettre de vivre dans la communauté avec un maximum d’autonomie.
– L’atelier thérapeutique de Doubs : créé en 1992, cette structure a pour vocation la prise en charge de personnes en soins de réadaptation sociale et professionnelle. L’agriculture en est le médiateur de soins essentiel, en raison de sa situation en zone rurale.
– L’accueil familial thérapeutique (AFT) : d’une capacité de 18 places, cette structure alternative à l’hospitalisation complète sera dédiée aux usagers adultes relevant des populations des secteurs psychiatriques et nécessitant un traitement en milieu familial. Son objectif est de favoriser la réadaptation de l’usager et de faciliter, lorsque cela est possible, sa réinsertion.
Une structure d’hospitalisation à domicile a été créée ; service d’autant plus nécessaire que les capacités d’hospitalisation à temps plein ont été réduites.

La réponse à l’hospitalisation au long cours
Resocialiser les patients « chroniques » hospitalisés depuis de nombreuses années requiert la conception d’un projet individualisé. Un travail thérapeutique adapté sera mené dans une structure du type foyer de vie (15 places) avant d’envisager le placement en famille d’accueil thérapeutique, en maison d’accueil spécialisée ou le retour dans la famille etc…

L’urgence et la Psychiatrie de liaison
La mission est vaste, il s’agit de mettre en place des conditions d’accueil réglementaires au Service d’Accueil des Urgences pour les patients relevant de la psychiatrie (création d’une véritable unité fonctionnelle, création de lits portes, de chambres d’isolement, etc.), d’améliorer la couverture dans les différents services du CHU et de développer les prises en charge transversales (addictologie, alcoologie, soins palliatifs etc…)

Ces projets s’appuient sur le développement des unités existantes (l’unité d’hospitalisation temps plein ; les Centres Médico-Psychologiques de consultation ; l’unité d’accueil thérapeutique à temps partiel.) et la création de nouvelles structures (l’hospitalisation de nuit, les appartements thérapeutiques associatifs, la « maison de vie »).

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.