« La première consultation est un moment très important pour vous et votre médecin. Vous allez revenir sur vos antécédents médicaux, votre mode de vie, votre entourage mais aussi sur les circonstances qui ont amené à porter le diagnostic du cancer. » C’est comme cela que débute la série de vidéos réalisée par le service d’Hépato-Gastro-Entérologie et Assistance Nutritionnelle des Hospices Civils de Lyon (HCL) mettant en lumière les différentes prises en charge possibles lorsque l’on est atteint d’un cancer digestif (oesophage, estomac, intestin grêle, côlon, rectum, anus ou encore foie et pancréas). Grâce à ce support, auquel ont de plus en plus recours les CHU, les professionnels de santé peuvent apporter des informations claires aux patients tout en les sécurisant sur le parcours de soins à venir. Un parcours qui peut souvent sembler obscur.
Dans les six pastilles vidéos, la mécanique est la même : un médecin prend la parole afin d’expliquer les différentes étapes de la prise en charge, allant jusqu’à décrire certaines interventions, – comme la coloscopie -, afin que le patient puisse savoir, à l’avance, à quoi s’attendre.
Ce cancer, qui peut donc se développer tout au long du tube digestif, se manifeste par divers symptômes comme la présence de sang dans les selles, une grande fatigue inexpliquée, des nausées, des vomissements, une perte de poids inexpliquée, etc.
A l’hôpital Lyon Sud, une prise en charge millimétrée
Suivant l’annonce du diagnostic et du stade d’avancement de la maladie, le patient rencontre dans un premier temps un médecin gastro-entérologue et oncologue digestif, qui sera son médecin référent tout au long du parcours. Lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), les différentes options sont alors discutées. Le compte-rendu de l’échange est par la suite porté à l’attention du patient, avec ce que l’on appelle le bilan pré-thérapeutique. Afin de bien comprendre les spécificités de la tumeur, le patient peut être soumis à des examens complémentaires comme une échographie, un IRM, un pet scanner, une biopsie etc. L’équipe médicale accompagne alors le patient vers la suite du parcours, à savoir les traitements intraveineux, les différentes ordonnances, les cures de chimiothérapie intraveineuse et enfin les examens d’imagerie de suivi.
Le CHU lyonnais ne s’arrête cependant pas là. Comme on peut le voir dans la suite de la série, d’autres interventions y sont décrites et expliquées. Dans les sujets proposés, on trouve notamment la coloscopie sous anesthésie générale ou hypnose, examen non chirurgical permettant de filmer la paroi du côlon en passant par l’anus. Un passage obligé après le diagnostic d’un cancer digestif. D’autres thèmes encore sont adoptés, comme les différents dispositifs intraveineux intervenant dans le traitement, la prise en charge en hôpital de jour, les soins de support ou encore la recherche clinique.
La rédaction avec les Hospices Civils de Lyon