Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Hypertension : Rennes expérimente un stimulateur sur la carotide

Auteur /Etablissement :
Les équipes du service de cardiologie et de chirurgie vasculaire du CHU de Rennes ont expérimenté un traitement innovant : la pose d'un stimulateur relié à une électrode directement implantée sur sa carotide au niveau du cou où se situe un régulateur de la tension. Un des 10 premiers patients français à bénéficier de cette innovation est un homme âgé de 50 ans souffrant d’une hypertension sévère, résistante à la prise de 5 médicaments antihypertenseurs. A l'issue de l'intervention la tension avait baissé de près de la moitié, à 14 - la pression artérielle considérée comme normale est de 12.

Les équipes du service de cardiologie et de chirurgie vasculaire du CHU de Rennes ont expérimenté un traitement innovant : la pose d’un stimulateur relié à une électrode directement implantée sur sa carotide au niveau du cou où se situe un régulateur de la tension. Un des 10 premiers patients français à bénéficier de cette innovation est un homme âgé de 50 ans souffrant d’une hypertension sévère, résistante à la prise de 5 médicaments antihypertenseurs. A l’issue de l’intervention la tension avait baissé de près de la moitié, à 14 – la pression artérielle considérée comme normale est de 12.
Ce patient qui risquait à tout moment un accident vasculaire cérébral ou un problème cardiaque a pu rentrer chez lui avec l’espoir d’un traitement efficace pour normaliser sa tension.

Les CHU français investigateurs sont des centres d’excellence de niveau européen spécialisés dans le traitement de l’hypertension. La centaine de patients qu’ils prévoient de recruter pour cette étude souffrent d’hypertension résistante au traitement. Ces personnes représentent 5% des hypertendus.
« Nous espérons que la stimulation du barorécepteur carotidien apporte une solution pour traiter l’hypertension artérielle des patients chez qui la prise en charge habituelle par les médicaments ne permet pas de normaliser les chiffres » confie le Docteur Caroline Dourmap, cardiologue au CHU de Rennes.

Le stimulateur implanté a été développé par la start-up américaine CVRx. Facturé 24 000 €, il n’a pas encore reçu tous les agréments français.  L’étude menée par le CHU de Nancy et à laquelle participe le CHU de Rennes vise justement à déterminer l’intérêt de l’appareil et à décider s’il sera pris en charge ou pas par l’assurance maladie. Or ce dispositif est déjà adopté par d’autres pays européens et par les Etats-Unis.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.