Pour diminuer les risques d’erreurs liés à l’identité des personnes venues aux urgences et dispenser des soins plus sûrs, le CHU de Clermont-Ferrand organise une semaine de sensibilisation à l’identitovigilance du lundi 14 au vendredi 18 décembre 2015. Les modalités et le bien-fondé des procédures seront expliquées et rappelées aux usagers et aux professionnels, personnels médico-soignants, ambulanciers, sapeurs-pompiers.
Le recueil d’identité : une étape cruciale pas toujours respectée
Au départ des chiffres inquiétants : seul un patient sur quatre présente une pièce d’identité lors de son admission aux urgences et dans 80% des cas le dossier personnalisé n’est pas créé à partir d’une pièce d’identité mais de la carte vitale (40% des cas) qui n’a pas valeur d’identité ou de la carte mutuelle (30% des cas). Enfin 40% des admissions font l’objet d’un recueil d’identité sous forme orale auprès du patient, de ses proches ou des professionnels chargés du transport, sapeurs-pompiers et ambulanciers*. Les renseignements incomplets et parfois erronés sont à l’origine de doublons ou collisions et peuvent avoir de graves conséquences médicales : erreurs diagnostiques ou thérapeutiques, soins inadaptés, pertes d’informations, …
Flyer diffusé du 14 au vendredi 18 décembre 2015 sur les 2 sites Estaing et Gabriel Montpied – CHU de Clermont-Ferrand
Bien identifier un patient, c’est garantir le bon acte au bon patient : les procédures d’identitovigilance déployées au CHU de Clermont-Ferrand
La saisie de l’identité du patient et la pose d’un bracelet d’identité constituent les premières étapes indispensables d’un processus qui se prolongera tout au long de son parcours hospitalier par la vérification de son identité lors de chaque acte de soins. Le simple respect de ces règles d’enregistrement limite fortement le risque de survenue d’événements indésirables graves lors d’activités de soins.
*Ces chiffres proviennent d’une enquête observationnelle réalisée en 2015 sur 100 patients au sein du service d’urgences adultes du CHU de Clermont-Ferrand
Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril
Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.