Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Imagerie du vivant : des moyens d’investigation exceptionnels

Auteur /Etablissement :
Le 10 mars 2005, le Centre d'Etude et de Recherche Multimodal et Pluridisciplinaire (Cermep) a inauguré deux nouveaux imageurs : une Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle (IRMf) et une MagnétoEncéphaloGraphie (MEG). Ces deux équipements de pointe viennent compléter la plate-forme d'imagerie du vivant déjà dotée d'une Tomographie par Emission de Positons (TEP). Enseignants-chercheurs et médecins-chercheurs de Rhône-Alpes, possèdent maintenant des moyens d'investigation non invasifs exceptionnels. Ces imageurs sont dédiés à la recherche et à la recherche clinique sur l'homme.

Le 10 mars 2005, le Centre d’Etude et de Recherche Multimodal et Pluridisciplinaire (Cermep) a inauguré deux nouveaux imageurs : une Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle (IRMf) et une MagnétoEncéphaloGraphie (MEG). Ces deux équipements de pointe viennent compléter la plate-forme d’imagerie du vivant déjà dotée d’une Tomographie par Emission de Positons (TEP). Enseignants-chercheurs et médecins-chercheurs de Rhône-Alpes, possèdent maintenant des moyens d’investigation non invasifs exceptionnels. Ces imageurs sont dédiés à la recherche et à la recherche clinique sur l’homme.

L’Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle
Traditionnellement, l’IRM apporte des informations de type structurel. Cependant, les progrès technologiques développés en particulier pour l’IRM ultrarapide ont permis d’exploiter d’autres paramètres physico-chimiques qui ouvrent la porte sur le fonctionnel et l’imagerie moléculaire. Par exemple, l’IRM produit des informations sur le débit sanguin et la vascularisation des tissus dans des zones du cerveau lorsqu’elles sont en activité permettant de mieux comprendre l’implication des réseaux neuronaux dans des tâches sensitives, visuelles ou plus complexe encore lors de réactions émotionnelles ou affectives. En neurologie, de nombreuses pathologies comme l’épilepsie, la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer. font appel à l’IRM fonctionnelle.

La magnétoencélographie est utilisée en recherche pour enregistrer et localiser l’activité électrique des populations de neurones du cerveau qui sont impliqués dans les processus mentaux comme la sensation, la perception et l’identification de stimulations sensorielles ; mais aussi dans le déroulement de processus cognitifs plus complexes, de façon à essayer de comprendre comment les différentes aires cérébrales coopèrent dans le déroulement de ces processus, dans des délais très courts.

En clinique cette technique est déjà utilisée pour localiser les zones qui sont le siège d’une activité anormale chez le patient épileptique. Elle est également pratiquée pour des explorations fonctionnelles telles que les aires du langage ou celle de la motricité, de façon à éviter l’exérèse de ces zones importantes pour la qualité de vie du patient.

Le Centre d’Etude et de Recherche Multimodal et Pluridisciplinaire imagerie du vivant (CERMEP)
Le CERMEP est un Groupement d’Intérêt Economique (GIE) dont les membres sont : l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), les Hospices Civils de Lyon, l’Université Claude Bernard Lyon 1, les CHRU de Grenoble et de Saint Etienne, l’Université Joseph Fourier Grenoble 1.

Opérationnel depuis 1988, le CERMEP est une plate-forme d’imagerie du vivant destinée à la recherche et au diagnostic. 27 personnes, ingénieurs, techniciens, administratifs, détachées de leur organisme respectif ( INSERM,CNRS,UCB,HCL) interviennent sur ce centre de haute technologie également mis à disposition d’une centaine de chercheurs et médecins de la région.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.