Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Inauguration du CIC de biothérapie de Nantes

Auteur /Etablissement :
Inauguré le 9 juin dernier, le centre d'investigation clinique (CIC) de biothérapie associe chercheurs, cliniciens et industriels autour de la thérapie génique ou cellulaire et des transplantations.

Inauguré le 9 juin dernier, le centre d’investigation clinique (CIC) de biothérapie associe chercheurs, cliniciens et industriels autour de la thérapie génique ou cellulaire et des transplantations.

En proposant une offre globale allant du biodiagnostic au biomédicament, le CIC de biothérapie créé en 2005 assure la liaison entre la recherche fondamentale poursuivie par l’institut fédératif de recherche (IFR 26) et la recherche clinique menée au CHU de Nantes.
Il facilite aussi la relation entre industrie et recherche et apporte aux équipes, dès la phase préparatoire de leurs projets puis au cours de leur réalisation et de leur suivi, un soutien logistique, scientifique et réglementaire.

La nouvelle structure, intégrée au pôle compétitivité régional Atlantic biothérapies et animée par le professeur Brigitte Dréno, vient de rejoindre les CIC d’hépato-gastro-entérologie, de cardiologie, de neurologie et de pédiatrie au sein du centre d’investigation clinique du CHU.

Cet organisme présidé par le professeur Philippe Damier est, comme le souligne Christian Bréchot, directeur général de l’Institut national de la santé et de la recherche (Inserm), « très bien classé au plan national. Cela tient à la vitalité nantaise, aux forces de l’Inserm, de la clinique, de l’université, encouragées et accompagnées par la ville et la région.

Ce CIC s’inscrit aussi dans l’Europe. L’avenir de la recherche clinique passera par les projets et les réseaux européens ».

Le centre participe actuellement à 132 protocoles de soin, dont quinze en thérapie génique ou cellulaire. En 2005, 1 142 patients ont été inclus dans des essais cliniques et les chercheurs ont publié vingt articles originaux dans des organes scientifiques. Le CIC, qui dispose de dix lits d’hospitalisation réservés à la recherche médicale, compte l’équivalent de seize emplois à plein temps, et deux chercheurs de l’Iserm y sont spécialement affectés.

Un centre dédié à la cancérologie-hématologie rejoindra cette année le CIC de Nantes qui emménagera en janvier prochain, avec les autres structures d’appui à la recherche (délégations régionale et interrégionale à la recherche clinique, cellule de promotion), dans la maison de la recherche clinique sur l’îlot Delrue, sur le même site que le cancéropôle grand Ouest et la nouvelle administration déléguée de l’Inserm.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.