Mobilisées et vigilantes, les équipes de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris scrutent le niveau de la Seine. Elles se tiennent prêtes à affronter le pic possible en fin de semaine qui pourraient être comparables à celui de juin 2016. "La situation est sous contrôle" et les 39 établissements n'ont pas été touchés par les récentes inondations.
Mobilisées et vigilantes, les équipes de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris scrutent le niveau de la Seine. Elles se tiennent prêtes à affronter le pic possible en fin de semaine qui pourraient être comparables à celui de juin 2016. "La situation est sous contrôle" et les 39 établissements n’ont pas été touchés par les récentes inondations.
L’AP-HP rappellent d’ailleurs que ses hôpitaux n’ont pas été impactés lors de la crue de 2016. "Pour autant, l’hôpital européen Georges Pompidou, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l’hôpital de la Roche Guyon et l’Agence générale des équipements et produits de santé (AGEPS) pourraient être concernés si la montée des eaux devait se poursuivre" précise l’institution dans un communiqué en date du 25 janvier.
La vigie selon l’AP-HP
Les équipes réalisent des relevés visuels bi-quotidiens sur des points sensibles, depuis plusieurs jours. Un recensement du matériel a eu lieu site par site et notamment les pompes, radiateurs électriques, ainsi que les protections physiques tels que batardeaux, ciment, briques…. Des groupes électrogènes et des pompes ont été pré-positionnés sur les sites les plus sensibles.
L’AP-HP échange régulièrement avec la Cellule veille et alerte de l’Agence régionale de santé Île-de-France ainsi qu’avec les opérateurs de chauffage urbain, eau et électricité notamment.
En lien étroit avec l’ARS Île-de-France, l’AP-HP se tient le cas échéant prête à accueillir les patients d’autres établissements qui nécessiteraient d’être évacués.
Par ailleurs, l’AP-HP s’entraîne régulièrement pour faire face à ce type d’intempéries et a notamment participé en mars 2016 à l’exercice de gestion de crise de grande ampleur Sequana, qui avait permis de simuler une crue majeure en Île-de-France.
"La crue en cours n’a à ce jour pas d’incidence sur l’organisation de son offre hospitalière " rassure l’AP-HP.