Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

la St-Valentin, journée du coeur et … des cardiopathies congénitales

La fête des amoureux devient le rendez-vous de tous les coeurs. Depuis 1999, le 14 février est aussi retenu comme date emblématique de la journée mondiale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales. A Marseille les familles et associations de patients, soutenues par les professionnels de santé, ont fait le point sur les progrès médico-chirurgicaux. L'occasion aussi d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur ces maladies souvent mal comprises, parfois méconnues, dont le diagnostic, le traitement et le pronostic ont été révolutionnés ces dernières années.

La fête des amoureux devient le rendez-vous de tous les coeurs. Depuis 1999, le 14 février est aussi retenu comme date emblématique de la journée mondiale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales. A Marseille les familles et associations de patients, soutenues par les professionnels de santé, ont fait le point sur les progrès médico-chirurgicaux. L’occasion aussi d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur ces maladies souvent mal comprises, parfois méconnues, dont le diagnostic, le traitement et le pronostic ont été révolutionnés ces dernières années.

Marseille, centre de référence pour le sud de la France
L’hôpital de la Timone est un centre de pointe pour la prise en charge médico-chirurgicale des personnes atteintes de malformations cardiaques, notamment les nouveaux-nés, mais aussi les adolescents et adultes jeunes qui ont souvent besoin de soins spécialisés quand ils sont nés avec une telle malformation. Ses équipes développent des techniques particulièrement innovantes.
Pour éviter des interventions lourdes, les spécialistes utilisent de plus en plus une technique douce qui complète ou remplace la chirurgie : le cathétérisme (introduction d’une sonde dans une veine ou une artère pour créer ou fermer une communication, dilater ou fermer un vaisseau et si besoin installer une prothèse).
En 2008, près de 300 cathétérismes cardiaques ont été effectués à la Timone sur des cardiopathies congénitales, et plus de 450 interventions chirurgicales (dont presque 300 à coeur ouvert) sur des enfants.
De plus en plus d’opérations sont faites aussi chez des adultes pour traiter, parfois en plusieurs étapes, certaines malformations dont ils souffrent depuis la naissance.

Procédures hybrides
Une des originalités du centre marseillais réside dans la collaboration quotidienne entre les cardiologues et les chirurgiens. Les équipes spécialisées en cardiologie pédiatrique (service du Pr Fraisse) et chirurgie pédiatrique (service du Pr Kreitmann) étudient ensemble la prise en charge des patients en optant pour la solution la plus adaptée : cathétérisme interventionnel, opération chirurgicale, association ou succession des deux types d’intervention.
L’association de ces deux approches porte le nom de procédure « hybride ». La première s’est déroulée en 2006. Elle a permis aux Pr Fraisse et le Pr Kreitmann de sauver la petite Lou, aujourd’hui en parfaite santé. Une dizaine de ces procédures hybrides ont été réalisées à la Timone en 2008

Les cardiopathies en France
Il naît chaque année en France 6 à 8 000 enfants atteints de malformations cardiaques, parfois diagnostiquées avant la naissance. Certaines sont graves dès la naissance et nécessitent très rapidement un cathétérisme interventionnel ou une chirurgie, mais la malformation peut aussi être repérée plus tard, parfois même à l’âge adulte.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.