Une ordonnance, publiée au Journal Officiel du 18 juin, prolonge la prise en charge à 100% par l’Assurance maladie des actes de télémédecine jusqu’au 31 décembre 2020. Une mesure qui concerne toutes les téléconsultations.
Pour rappel, le cadre de la téléconsultation a été assoupli pour faire face aux conséquences de l’épidémie de Covid-19. Depuis le décret du 9 mars, les patients ne sont plus dans l’obligation de passer par leur médecin traitant pour bénéficier d’une téléconsultation ni même de l’avoir vu en présentiel durant les douze mois précédant la réalisation d’une consultation à distance. De même, la pratique du télésoin a été ouverte à plusieurs professions de santé comme les sages-femmes, les othophonistes… Ces mesures prises durant la crise sanitaire sont ainsi pour le moment pérennisées. Une date précise sera spécifiée par décret, est-il indiqué dans l’ordonnance.
Olivier Véran a rappelé qu’au plus fort de l’épidémie plus d’un million d’actes de téléconsultation par semaine ont été enregistrés. Actuellement, 600 000 par semaine sont encore enregistrés. Un cadre réglementaire du télésoin devrait être défini par la DGOS au troisième trimestre 2020. De leur côté, les expérimentations menées dans le cadre du programme Etapes se poursuivent et un collectif téléconsultation s’est aussi mis en place. Un rapport rassemblant ces propositions devrait être publié d’ici le 25 juin.
Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril
Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.