Jean le Camus, Directeur Général, consacre l’éditorial du n°60 d’ « A l’heure H », journal interne du CHU d’Angers, au débat suscité par l’Aménagement et la Réduction du Temps de Travail dans son établissement. Il explique que la mise en place des 35 heures renvoie aux questions fondamentales de revalorisation des effectifs et de leur répartition. Il rappelle également que si la décision de cette mesure sociale a été prise au niveau national, c’est son application locale qui en déterminera le succès ou& l’échec mais celui-ci n’est pas permis.
« Le citoyen hospitalier & se trouve par la nature même de son travail, toujours confronté à une inadéquation entre ses obligations et exigences professionnelles et le temps disponible pour les accomplir, d’où le besoin d’être plus nombreux pour faire face à une tâche sans limites. C’est cela son principal souci et c’est la réalité du terrain (&)
La revalorisation des effectifs reste bien le coeur de la question : préoccupation commune à tous les partenaires sociaux, elle continue cependant à les partager. En effet, les divergences sur le « Quand », le « Combien », le « tout de suite » et le « plus tard » subsistent.
(&) Au niveau d’un établissement, à côté de la revendication naturelle et indispensable au progrès social, l’objectif doit d’abord être celui de la meilleure et de la plus équitable répartition des effectifs supplémentaires obtenus. Tâche ardue, de longue haleine et forcément frustrante, mais qui constitue une obligation collective que nous devons mener à bien.
Nous espérons tous qu’un meilleur équilibre entre obligations / satisfactions professionnelles et qualité de vie sera atteint. Faudra-t-il pour cela faire de nouveaux choix au niveau de la nation et de la politique de santé ? Quoi qu’il en soit, c’est au niveau local que reviendra toujours la responsabilité de la mise en oeuvre des moyens et celle de l’organisation.(&) »