Nouveau centre pluridisciplinaire de simulation médicale à Nîmes

Auteur /Etablissement :
Le campus hospitalo-universitaire nîmois devient un centre d’excellence de la simulation en santé Université Hôpital (SIMUH) pluridisciplinaire et multi-techniques ouvert à l’ensemble de la communauté médicale et paramédicale, étudiants ou praticiens selon la volonté de ses fondateurs, le CHU de Nîmes et la faculté de médecine Montpellier-Nîmes.

Le campus hospitalo-universitaire nîmois devient un centre d’excellence de la simulation en santé Université Hôpital  (SIMUH) pluridisciplinaire et multi-techniques ouvert à l’ensemble de la communauté médicale  et paramédicale,  étudiants ou praticiens selon la volonté de ses fondateurs, le CHU de Nîmes et la faculté de médecine Montpellier-Nîmes.
Coordonné par le Professeur Michel Prudhomme, chef du département de chirurgie digestive et le Professeur Jacques Ripart chef du département d’anesthésie-douleur, le centre intègre sur 400m2 l’ensemble de spécialités médico-chirurgicales : urgences, pédiatrie, anesthésie-réanimation, gynécologie obstétrique, ORL, digestif, urologie, gastro-entérologie et devient un centre de référence dans la simulation pour les professions de santé en France.
La simulation est l’avenir de la formation médicale, pratiquée communément aux Etats Unis depuis 15 ans, elle fait actuellement l’objet d’un développement important en France. Dans ce cadre la Haute Autorité de Santé (HAS) a émis des règles de structure et d’organisation que le CHU de Nîmes et la Faculté de Médecine ont respectées.
Le centre nîmois regroupe toutes les disciplines enseignées et toutes les techniques disponibles : jeux de rôles,  modèles inertes (anatomie, modèles artificiels), simulateurs vidéo 3D (chirurgie laparoscopique, endoscopie, echographie) et simulation procédurale (échographique, chirurgie laparoscopique,  ponction veineuse échoguidée) pour l’apprentissage de gestes. Le SIMUH dispose aussi de mannequins « HiFi » interactifs pour situations de crises complexes, ainsi que d’une plateforme de chirurgie robotique de pointe.
« Jamais la première fois sur le patient ». Selon l’HAS,  les activités d’analyse de pratiques par simulation peuvent être d’un apport majeur en matière de formation initiale comme de développement professionnel continu. Grâce à elles, l’équipe médicale et paramédicale teste son organisation et ses prises de décisions avec un réalisme surprenant ; un partage d’expérience qui renforce la communication et la coordination des praticiens 
Le CHU de Nîmes ambitionne de développer le SIMUH de manière à simuler totalement le quotidien hospitalier. Ce déploiement pourra se faire en partie grâce au mécénat. Le CHU cherche actuellement des partenaires qui partagent ses valeurs et  qui souhaitent s’engager dans l’avenir de la formation médicale et la prévention des risques.
« Les enjeux sont multiples : sécurisation des soins, enseignement des techniques de base jusqu’aux techniques de pointe comme sur le robot chirurgical, et aussi enjeux de partenariat entre bien sûr l’Hôpital et l’Université mais aussi entre le CHU et les Partenaires Industriels, c’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour le développement  du centre de simulation nîmois. » conclut Nicolas Best Directeur général adjoint au CHU de Nîmes.
Une démonstration de simulation de complication aigüe au bloc opératoire sur mannequin « Haute fidélité » a été projetée au Salon de la Santé et de l’Autonomie. A découvrir en ligne sur les sites http://www.pratis.tv et www.salons-sante-autonomie.com

À propos du CHU de Nîmes : Carémeau a 10 ans
Le CHU de Nîmes dispense des soins de la plus haute qualité à tous ses patients. Il est en mesure de répondre au mieux aux attentes des malades en optimisant leur parcours de soins. Cette amélioration passe par la diminution de la durée de leur séjour à l’hôpital, le raccourcissement des délais d’attente aux urgences, l’extension la médecine ambulatoire et les alternatives à l’hospitalisation.
Fort de ses finances saines, le CHU de Nîmes s’est lancé en 2007 dans un vaste programme de développement et d’innovation comprenant, l’acquisition de matériel de pointe, la construction d’un centre de cancérologie, le déploiement d’un centre de simulation médicale et l’essor de l’hôpital numérique.
L’hôpital se consacre aussi à la recherche. Ses structures dédiées enregistrent plus de 1 200 publications scientifiques .
Aujourd’hui, le CHU compte plus 5 000 collaborateurs, ce qui fait de lui l’un des employeurs régionaux les plus importants. Il soigne plus de 129 000 patients par an et travaille en étroite collaboration avec la médecine de ville.

À lire également

Chiens, poules, lapins : des soignants pas comme les autres 

Depuis quelques mois au sein du CHRU de Nancy, l’Institut de Formation des Aides-Soignants accueille une nouvelle élève pas tout à fait comme les autres. Couverte de poils et possédant de grandes oreilles, Vénus, une chienne cavalier King Charles, est formée dans l’établissement pour soutenir émotionnellement les étudiants. Une approche qui existe par ailleurs dans divers services hospitaliers.

CHU Healthtech Connexion Day : une édition lilloise qui a attiré plus de 1000 participants

Le 2 décembre dernier avait lieu à Lille la 3e édition du CHU Healthtech Connexion Day. A l’heure où 88% des CHU déclarent collaborer avec des start-ups, PME ou grands groupes, cet événement, organisé par la Conférence des Directeurs Généraux de CHU et France Biotech, a permis de montrer à près de 1000 personnes les synergies actuelles et futures au service de la santé des patients. Une édition riche et multi-scènes qui a participé à définitivement installer un rendez-vous et dont nous vous proposons un aperçu photographique.

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.