Le CHU de Rennes a engagé une réflexion autour de la promotion de l’égalité femme/homme et de la prévention des agissements sexistes. Priorité du projet social de l’établissement récemment adopté, cette démarche s’inscrit pleinement dans le cadre des grandes orientations nationales de 2013 et 2018, l’égalité femme/homme ayant été retenue comme «grande cause du quinquennat». Parallèlement un protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique est en cours d’élaboration.
Au CHU de Rennes, les femmes sont plutôt bien représentées au sein des instances ou des effectifs hospitaliers. En 2017, le CHU comptait 53% de femmes sur ses 5 802 médecins seniors et près de 80% parmi les 6 503 personnels non-médicaux (personnels de soins, techniques et ouvriers, administratifs, médico-techniques, éducatifs et sociaux). Il y a plus d’un an, les représentants des organisations syndicales, des cadres, des professionnels de la Direction des Ressources Humaines ont dressé un bilan de la situation des femmes au regard des agissements sexistes et identifié des actions à mener. Ce diagnostic a donné lieu à l’élaboration d’une charte.
Une charte d’engagements du CHU pour la promotion de l’égalité femme/homme et la prévention des agissements et violences sexistes
La charte s’appuie sur des valeurs partagées par le CHU et ses agents, réserve, déontologie, respect, bienveillance, entraide, travail collaboratif, solidarité, équité de traitement et transparence, et s’intègre dans les travaux menés par l’Observatoire local de la Qualité de Vie au Travail installé le 2 octobre 2017. La Charte se décline en 6 engagements :
1- Objectiver ces situations par la diffusion d’un questionnaire anonyme à l’ensemble des professionnels et étudiants de l’établissement ;
2- Informer et sensibiliser les personnels par une campagne ad hoc ;
3- Mettre en œuvre une procédure de signalement des agissements sexistes donnant lieu à enquête approfondie et sanctions le cas échéant ;
4- Analyser régulièrement les processus de gestion des ressources humaines sur le respect des vingt-cinq critères légaux de discrimination ;
5- Promouvoir la parité dans tous les champs de la vie professionnelle (recrutement, avancement, accession aux postes à responsabilité, accès à la formation, rémunération, évaluation et notation, représentation aux instances) ;
6- Evaluer chaque année ces différents dispositifs.