Le CHUGA peut aussi compter sur ses Blouses Roses

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Dans l’ombre des blouses blanches qui s’activent chaque jour à accueillir et soigner les patients, les blouses roses œuvrent en coulisse pour redonner le sourire aux enfants malades et à leur famille. Le comité grenoblois vient de financer trois nouveaux projets au bénéfice des urgences pédiatriques du CHU Grenoble Alpes.
Dans l’ombre des blouses blanches qui s’activent chaque jour à accueillir et soigner les patients, les blouses roses œuvrent en coulisse pour redonner le sourire aux enfants malades et à leur famille. Le comité grenoblois vient de financer trois nouveaux projets au bénéfice des urgences pédiatriques du CHU Grenoble Alpes.
Redonner le sourire aux enfants malades et à leurs familles. Un pari une nouvelle fois relevé haut la main par le comité grenoblois de l’association Les Blouses Roses qui vient de financer différents projets au bénéfice des urgences pédiatriques de l’Hôpital Couple Enfant du CHU Grenoble Alpes. A savoir une belle salle de jeux, des panneaux de décoration ludiques ainsi que trois tiroirs "Distra-Box" équipant les chariots de soin. « Nous avons pu financer l’achat de ces trois projets grâce à notre dernière action menée avec le concours de L’Entrepôt du Bricolage », confie Hervé Gigon, président de l’association. « Nous sommes heureux de pouvoir apporter un peu de joie aux enfants dans des périodes pas toujours simples ». Des propos qui résonnent avec la réaction unanime des professionnels de santé des urgences pédiatriques. « Cette salle de jeu dédiée aux enfants hospitalisés aux urgences permet aux parents de partager des moments avec leurs enfants dans une période d’attente de résultats et de diagnostic qui peut s’avérer source d’inquiétudes. Le but de ces aménagements est de dédramatiser l’hôpital, de rendre le lieu le plus proche possible d’un milieu de vie et non de maladie», explique Emmanuelle Rouault, cadre de santé aux urgences pédiatriques. Des urgences qui accueillent chaque année 23 000 passages et 5 000 hospitalisations.  
"Distra’box": distraire pour moins souffrir
Au-delà de la salle de jeux et des décorations murales, le projet "Distra’box"a été imaginé dans le cadre d’un groupe de réflexion portant sur la gestion de la douleur -appelé Dolokids-  avec le soutien du Docteur Marielle Cartal, anesthésiste pédiatrique et médecin de la douleur à l’Hôpital Couple Enfant. La distraction vise à diminuer la sensation douloureuse de l ‘enfant lors d ‘un soin. La "Distra’box" est utilisée par les infirmières, puéricultrices et auxiliaires de puériculture. Elle se compose d ‘une tablette numérique avec des applications adaptées suivant les âges, d ‘un loto des senteurs, d ‘instruments de musique, de ballons à gonfler, de diffuseurs de bulles de savon, de stylos parfumés et de gommettes destinées à décorer les masques d ‘anesthésie. « Ses outils ludiques sont très précieux car ils permettent de réduire l ‘appréhension de l’enfant. La consultation est beaucoup plus courte, plus sereine, pour les enfants comme pour les parents. Avec la distraction, un enfant accepte plus facilement d’être contenu lors d’une prise de sang par exemple. Dans certains cas, si un enfant est trop agité, l’acte médical est réalisé sous anesthésie.  Il existe donc un réel bénéfice pour la prise en charge des soins », explique le docteur Carmen Laurent, pédiatre à l’Hôpital Couple Enfant.
Bientôt une IRM en jeu
« Nous ne comptons pas nous arrêter là ! » témoigne le président grenoblois des Blouses Roses. «  Notre ambition est de déployer des "Distra’box" dans tous les services de pédiatrie de l’Hôpital Couple Enfant. Nous travaillons également sur un projet Playmobil hôpital pour sensibiliser les enfants aux différents lieux et prises en charges médicales. Enfin, nous souhaitons financer une IRM en jeu. Il s’agit d’un simulateur ayant la forme d’une fusée et visant à préparer les enfants de 3 à 10 ans en les familiarisant avec les contraintes d’une IRM. Le grand public est invité à participer à ce financement en assistant au spectacle que nous organisons dimanche 26 novembre à l’église Saint-Jean de Grenoble », conclut Hervé Gigon. 

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