Regrouper toutes les compétences humaines et techniques en cardiologie, neuro-vasculaire, imagerie, urgences et réanimation afin d’apporter une réponse globale et rapide aux patients souffrant de maladies du cœur et des vaisseaux. Tel est le principe qui a guidé la création du nouveau centre régional cardio-vasculaire du CHU de Poitiers, un des rares centres de France à rassembler sous une même entité les prises en charges médicales, interventionnelles et chirurgicales. Il assure les soins les plus sophistiqués, des urgences aux traitements au long cours avec suivi par télémédecine et programme d’éducation. Edifié sur 25 000 m² et deux niveaux, ce centre d’expertise conforte le CHU dans sa vocation de recours régional et donne plus d’ampleur à ses missions d’enseignement et de recherche. Un investissement de 86 M€, équipements compris. Visite guidée d’un bijou de technologie et d’expertise.
Regrouper toutes les compétences humaines et techniques en cardiologie, neuro-vasculaire, imagerie, urgences et réanimation afin d’apporter une réponse globale et rapide aux patients souffrant de maladies du cœur et des vaisseaux. Tel est le principe qui a guidé la création du nouveau centre régional cardio-vasculaire du CHU de Poitiers, un des rares centres de France à rassembler sous une même entité les prises en charges médicales, interventionnelles et chirurgicales. Il assure les soins les plus sophistiqués, des urgences aux traitements au long cours avec suivi par télémédecine et programme d’éducation. Edifié sur 25 000 m² et deux niveaux, ce centre d’expertise conforte le CHU dans sa vocation de recours régional et donne plus d’ampleur à ses missions d’enseignement et de recherche. Un investissement de 86 M€, équipements compris. Visite guidée d’un bijou de technologie et d’expertise.
Le centre régional cardio-vasculaire du CHU de Poitiers : un seul lieu pour accueillir les patients souffrant de maladies cardiaques et vasculaires. CHU de Poitiers
Architectes : Cabinet Berhend Centdegrés et cabinet associé TLR
Le centre traite les pathologies cardiovasculaires aiguës ou chroniques
Architectes : Cabinet Berhend Centdegrés et cabinet associé TLR
Le centre traite les pathologies cardiovasculaires aiguës ou chroniques
Parmi les plus fréquentes, l’infarctus du myocarde et toutes les formes cliniques de la maladie coronarienne, l’insuffisance cardiaque aiguë et chronique, les troubles du rythme et de la conduction cardiaque, les valvulopathies, la prise en charge de la douleur thoracique, la maladie athéromateuse périphérique, les anévrismes artériels périphériques, le traitement interventionnel des accidents vasculaires cérébraux, la maladie variqueuse des membres inférieurs, les maladies thrombo-emboliques, l’hypertension artérielle l’hypertension artérielle pulmonaire, la prise en charge des facteurs de risques vasculaires.
Urgences : la course contre la montre
L’unité de soins intensifs de cardiologie (USIC) accueille les patients présentant une pathologie cardiovasculaire médico-chirurgicale aigüe mettant en jeu le pronostic vital et nécessitant des soins et une surveillance médicale et paramédicale continue, 24h/24. Chaque seconde compte. Les unités du service sont placées en étoile autour d’un point crucial : l’accueil des urgences. Ainsi, les soins intensifs de cardiologie, les blocs opératoires et la réanimation cardio-chirurgicale, la cardiologie interventionnelle, la rythmologie interventionnelle et le plateau technique d’exploration sont à proximité immédiate du patient qui arrive. Les hommes et le matériel sont à disposition de chaque urgence pour gagner du temps, toujours gagner du temps. Selon son diagnostic, le patient sera dirigé vers le centre de la douleur thoracique « Chest Pain Unit », vers le SOS endocardites infectieuses «Endocardites Team » ou auprès des équipes du centre de l’insuffisance cardiaque « Heart Failure Center ».
AVC ischémiques aigus
AVC ischémiques aigus
Les patients sont traités en urgence par thrombolyse dans l’unité de de neuroradiologie vasculaire interventionnelle. La thrombolyse permet de désagréger le caillot sanguin qui obstrue l’artère grâce à l’injection par voie intraveineuse d’un médicament qui fluidifie le sang dans un délai maximal de 4h30 après l’apparition des premiers symptômes. Les occlusions des gros vaisseaux cérébraux, qui concernent 50 % des patients victimes d’un AVC, nécessitent un complément de traitement par thrombectomie, qui doit être réalisée dans un délai maximal de 6 heures. Cette technique, réalisée par voie endovasculaire, consiste à recanaliser, à l’aide d’un dispositif mécanique de retrait de caillot, une artère cérébrale occluse à la phase aiguë de l’AVC ischémique. La salle de neuroradiologie interventionnelle (salle biplan) permet de réaliser ces actes dans des conditions techniques optimales.
Quand le cœur a besoin d’être stimulé
Quand le cœur a besoin d’être stimulé
L’unité de rythmologie comprend des salles d’électrophysiologie où sont établis les diagnostics. Les équipements permettent de fusionner les images et de visualiser une cartographie du cœur en 3D haute-définition. Outre les implantations classiques de stimulateurs et défibrillateurs, le service pratique la technique de défibrillation sous cutanée et de la stimulation sans sonde. Le stimulateur est implanté directement dans le cœur diminuant ainsi le risque d’infection dû à la sonde. La pose du stimulateur se fait sans incision, par voie fémorale. Parmi les activités de recours, le service de rythmologie cardiaque pratique l’extraction de matériel infecté et la fermeture de l’auricule gauche. L’extraction de matériel infecté est effectuée grâce à un laser qui dissèque les chairs autour de la sonde infectée, sans ouvrir le thorax. La fermeture de l’auricule gauche concerne les patients qui ne peuvent pas être traités par anticoagulant.
Rétrécissement aortique : les chirurgiens pratiquent la technique du TAVI
Rétrécissement aortique : les chirurgiens pratiquent la technique du TAVI
Le Transcatheter Aortic Valve Implantation (TAVI) est une technique de remplacement valvulaire aortique par voie percutanée artérielle fémorale, le plus souvent ou par minichirurgie. Elle est le plus souvent réservée aux patients présentant un rétrécissement aortique serré, symptomatiques, pour lesquels le chirurgien cardiaque estime le risque chirurgical trop important. Le TAVI ne nécessite ni circulation extracorporelle (CEC), ni sternotomie. Le retour à une activité normale est facilité par l’absence de cicatrisation du sternum, permettant une durée d’hospitalisation courte de 5 à 6 jours habituellement. Dans 75% des cas, le recours à l’anesthésie générale n’est pas non plus indispensable. La possibilité d’éviter une anesthésie générale permet donc d’intervenir en locorégional sur un patient souffrant d’insuffisance respiratoire par exemple.
AVC ischémiques aigus
AVC ischémiques aigus
Les patients sont traités en urgence par thrombolyse dans l’unité de de neuroradiologie vasculaire interventionnelle. La thrombolyse permet de désagréger le caillot sanguin qui obstrue l’artère grâce à l’injection par voie intraveineuse d’un médicament qui fluidifie le sang dans un délai maximal de 4h30 après l’apparition des premiers symptômes. Les occlusions des gros vaisseaux cérébraux, qui concernent 50 % des patients victimes d’un AVC, nécessitent un complément de traitement par thrombectomie, qui doit être réalisée dans un délai maximal de 6 heures. Cette technique, réalisée par voie endovasculaire, consiste à recanaliser, à l’aide d’un dispositif mécanique de retrait de caillot, une artère cérébrale occluse à la phase aiguë de l’AVC ischémique. La salle de neuroradiologie interventionnelle (salle biplan) permet de réaliser ces actes dans des conditions techniques optimales.
Sous hypnose
Quand la situation le permet, et quand le patient le souhaite, l’équipe médicale et paramédicale peut réaliser certains gestes ou examens sous hypnose. C’est le cas, par exemple, pour les échographies trans-oesophagiennes ou certains actes interventionnels. Chaque année, de nouveaux médecins et paramédicaux se forment ou se spécialisent ainsi à cette technique, de plus en plus demandée et appréciée par les patients.
Accompagnement et prévention
Accompagnement et prévention
Depuis 2004, l’équipe du réseau d’aide à domicile pour les insuffisants cardiaques (RADIC), propose aux patients insuffisants cardiaques, de bénéficier d’une prise en charge complète comprenant un programme d’éducation thérapeutique personnalisé, afin d’améliorer leur qualité de vie et de diminuer les hospitalisations et une optimisation des traitements d’insuffisance cardiaque. Après une synthèse des connaissances du patient concernant l’insuffisance cardiaque, le traitement, le régime alimentaire et l’activité physique, le programme d’éducation vise à permettre au patient d’adapter son comportement à sa maladie pour en limiter les complications. Cette démarche passe par l’écoute, le soutien aux patients, à leur famille et à l’entourage. Le RADIC organise également la prise en charge des patients en optimisant le parcours de soin entre le secteur hospitalier et libéral. A ce jour, plus 2 100 patients ont été suivis par le réseau.
Télémédecine au service du suivi à distance
Toutes les personnes porteuses d’un défibrillateur et de certains stimulateurs cardiaques peuvent être suivies à distance par les rythmologues du centre cardio-vasculaire. Ces patients sont équipés, chez eux, d’un boitier qui communique des rapports au service de cardiologie selon une périodicité établie préalablement. Grâce à la télémédecine, les patients évitent de se déplacer au CHU et bénéficient d’un accompagnement sur mesure. D’autres domaines sont en cours de développement comme la télésurveillance des insuffisants cardiaques ou la téléconsultation à distance.
Toutes les personnes porteuses d’un défibrillateur et de certains stimulateurs cardiaques peuvent être suivies à distance par les rythmologues du centre cardio-vasculaire. Ces patients sont équipés, chez eux, d’un boitier qui communique des rapports au service de cardiologie selon une périodicité établie préalablement. Grâce à la télémédecine, les patients évitent de se déplacer au CHU et bénéficient d’un accompagnement sur mesure. D’autres domaines sont en cours de développement comme la télésurveillance des insuffisants cardiaques ou la téléconsultation à distance.
Une organisation qui favorise la multidisciplinarité
Réunir et renforcer les structures de soins aigus. Le centre abrite 4 unités de réanimation (55 lits), 1 unité de surveillance continue (16 lits), 1 salle de surveillance post-interventionnelle (27 places), 1 unité de soins intensifs de cardiologie (12 lits), 4 box d’accueil d’urgence cardiologique et 2 lits d’hospitalisation de très courte durée.
Réunir et renforcer les structures de soins aigus. Le centre abrite 4 unités de réanimation (55 lits), 1 unité de surveillance continue (16 lits), 1 salle de surveillance post-interventionnelle (27 places), 1 unité de soins intensifs de cardiologie (12 lits), 4 box d’accueil d’urgence cardiologique et 2 lits d’hospitalisation de très courte durée.
Le centre compte aussi 2 unités d’hospitalisation de 30 lits de cardiologie chacune (dont 16 lits d’hospitalisation de semaine), 1 unité de 26 lits de chirurgie cardio-thoracique et vasculaire et une unité médicale pour la prise en charge de l’insuffisance cardiaque (suivi de greffes, RADIC, télémédecine)
Dans ce centre pluridisciplinaire interviennent une cinquantaine de médecins, chirurgiens, anesthésistes, réanimateurs, radiologues, et près de 450 autres professionnels.
Robot chirurgical, bloc et plateau technique de dernière génération
En septembre 2015, le CHU de Poitiers faisait l’acquisition d’un robot chirurgical Da Vinci, d’un coût de 2,2 millions d’euros. Utilisé en chirurgie thoracique, le robot permet de ne pas ouvrir la cage thoracique du patient, lors de l’intervention. Seulement quatre trous sont réalisés entre les côtes du patient, pour pouvoir passer les bras du robot qui sont munis des instruments et de la caméra. La souplesse des bras du robot permet une meilleure visibilité et un plus grand champ d’action. Pour le patient, cette technique diminue le temps d’hospitalisation et les douleurs sont considérablement réduites. En France, seuls quatre centres hospitaliers ont une activité routinière de chirurgie robotique thoracique et aucun ne la pratique encore avec le robot DaVinci de dernière génération. Le CHU de Poitiers est donc le premier établissement doté de cette technologie à opérer le cancer du poumon. Le service va également participer à une étude sur les avantages du robot en chirurgie thoracique.
Blocs opératoires
4 salles d’opérations dédiées à la chirurgie cardiothoracique et chirurgie vasculaire
1 salle hybride qui allie bloc opératoire et système de radiographie perfectionné. Cette combinaison permet d’effectuer des interventions de pointe mini-invasives ou percutanées sous imagerie 2D et 3D. Respectant les normes d’hygiène les plus exigeantes des blocs opératoires, la salle hybride garantit une sécurité opératoire optimale pour le patient et des temps d’intervention réduits.
1 salle multimodale de neurochirurgie permettant l’accès à l’IRM 3T
2 salles de cardiologie interventionnelle et 2 salles de rythmologie et de stimulation cardiaque
1 salle de radio-vasculaire
1 scanner cœur ultrarapide de dernière génération- 1 IRM 3 TeslaUn
Le Centre possède le seul laboratoire d’hémodynamique et de cardiologie interventionnelle de la Vienne.
Les explorations cardio-vasculaires non invasives et les consultations de cardiologie seront réalisées dans 4 salles pour les échocardiographies et 3 salles pour les épreuves d’effort et toutes autres explorations cardiologiques non invasives. La médecine vasculaire dispose de 3 salles d’écho-doppler vasculaire.
Le centre effectue le bilan cardiaque des sportifs et, de façon plus générale tous les bilans cardiologiques pour l’enfant et de l’adulte.
Un label « European Society of Hypertension excellence centre »
Spécialisé dans la prise en charge des facteurs de risque, et en particulier de l’hypertension artérielle (HTA), le centre a reçu en 2006 le label « European Society of Hypertension excellence centre » par la société européenne de cardiologie. Cette mention d’excellence est réévaluée chaque année et renouvelée depuis lors. Le centre a développé la prise en charge ambulatoire des bilans d’HTA résistante ou du sujet jeune, la réalisation en hôpital de jour de cathétérismes veineux surrénaliens, et plus récemment la dénervation endoartérielle rénale dans le cadre d’un protocole d’étude (DENER-HTN).
Deux unités de recherche
Deux unités de recherche
L’équipe DACTIM-MIS (labellisée CNRS) du Pr Rémy Guillevin, au sein du laboratoire de mathématiques et applications (UR CNRS 7348), étudie l’extraction et la modélisation mathématique de paramètres issus de l’imagerie médicale permettant l’optimisation du suivi thérapeutique. Comptant 16 chercheurs dont 10 permanents et 5 doctorants, cette équipe est intégrée au centre régional cardio-vasculaire et exploitera notamment les images provenant de la plateforme de recherche IRM et TDM. Cette IRM 3 Tesla, autorisant la réalisation d’imageries multinucléaires et le contrôle per-opératoire du cerveau, réunira des caractéristiques techniques uniques en Europe.
L’équipe PRISMATICS (Predictive Research In Spine Management/ Neuromodulation And Thoracic Innovation/Cardiac Surgery), co-dirigée par le Pr Philippe Rigoard et le Pr Christophe Jayle, résulte de la fusion complète des activités de recherche clinique développées au sein de l’unité rachis-neurostimulation-handicap et du service de chirurgie cardio-thoracique du CHU de Poitiers. Leurs travaux s’appuient sur l’expérience commune de deux programmes nationaux de recherche à visée médico-économique (PRME) dans le domaine de l’innovation technologique en chirurgie et sur un financement totalisant plus de 5.8 millions d’€. Ils portent sur l’analyse pré-dictive de données en chirurgie et dans l’étude de la douleur chronique. Cette démarche est formalisée par un axe de recherche méthodologique / data mining, animé au sein du laboratoire par le Dr Denis Frasca et le développement, en parallèle, d’une approche fondamentale. Cette équipe souhaite à présent pouvoir intégrer des modèles innovants établis à partir des dimensions psychologiques et sociologiques de ces questions dans la conception d’outils informatiques d’aide à la décision médicale.
D’après le dossier de presse diffusé par le CHU de Poitiers