Le 27 mars 2009, le Conseil d’Administration de l’AP-HP a adopté l’Etat Prévisionnel des Recettes et des Dépenses (EPRD) 2009 par 27 voix pour et 23 contre.
Cet Etat prévisionnel enregistre un déséquilibre de 95,5 millions d’euros (en regard d’un budget de 6,4 milliards d’euros, soit 1,5 % des recettes). Il prend en compte l’effort d’efficience que l’AP-HP doit intensifier dès cette année et jusqu’en 2012 pour maintenir ses grands équilibres économiques tout en continuant à adapter la prise en charge de ses patients aux nouveaux enjeux sanitaires.
Dans ce contexte, les grands chantiers d’efficience engagés (réforme du siège et des fonctions centrales, mise en oeuvre de regroupements d’activités et mutualisations des fonctions support dans la perspective de la création des groupes hospitaliers, nouveau système d’information médical et de gestion etc) devront simultanément contribuer au développement de l’activité qui assure ses recettes (+1,5% prévu en 2009) et à la meilleure maîtrise de ses dépenses. Cet effort d’efficience, partagé entre tous les hôpitaux, les services centraux et généraux, sera soutenu par les nouvelles règles de financement T2A qui s’appliquent cette année et traduisent une meilleure reconnaissance des activités lourdes de CHU et des publics accueillis.
L’amélioration de la qualité et la sécurité des soins restera l’objectif principal de nos hôpitaux et les gains d’efficience traduits dans l’évolution globale des effectifs (soit – 700 ETP sur un effectif non médical total de 70.000 personnes) seront réalisés exclusivement par le non remplacement des départs naturels en préservant l’emploi médical et infirmier.
Par ailleurs, le soutien apporté par les pouvoirs publics permet à l’AP-HP de maintenir en 2009 un niveau élevé d’investissement (600 millions d’euros) nécessaire à la modernisation de la prise en charge de ses patients et de conserver des marges de financement pour accompagner son prochain plan stratégique 2010-2014.