Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Le e-coaching nutritionnel est-il efficace ?

Ainsi se résume le thème de l'étude d'impact de l'e-coaching nutritionnel appelé A.N.O.D.E réservé aux personnes diabétiques présentant un excès de poids. Les travaux sont menés par des chercheurs français désireux de vérifier si le e-coaching couplé à la télémédecine représente une véritable révolution dans les méthodes de prise en charge nutritionnelle ou s'il ne s'agit que d'un simple phénomène de mode.

Ainsi se résume le thème de l’étude d’impact de l’e-coaching nutritionnel appelé A.N.O.D.E réservé aux personnes diabétiques présentant un excès de poids. Les travaux sont menés par des chercheurs français désireux de vérifier si le  e-coaching couplé à la télémédecine représente une véritable révolution dans les méthodes de prise en charge nutritionnelle ou s’il ne s’agit que d’un simple phénomène de mode. Développé dans le cadre du traitement des maladies chroniques, l’accompagnement/éducation à distance, a déjà prouvé son efficacité dans certains cas mais aucune étude française n’a jusqu’à présent testé le e-coaching nutritionnel, en particulier en cas de diabète et/ou d’obésité abdominale.
 
Deux grands hôpitaux publics – l’hôpital Bichat et l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière – testent le programme de coaching A.N.O.D.E
Le programme d’e-coaching A.N.O.D.E. (Accompagnement Nutritionnel de l’Obésité et du Diabète par E-coaching) a été conçu par la société MXS-santé en étroite collaboration avec des médecins hospitalo-universitaires. Il se présente comme un complément de l’offre de soins et de la prise en charge des diabétiques avec obésité abdominale. Son objectif est d’obtenir en 4 mois une amélioration des habitudes alimentaires et du niveau d’activité physique par un suivi nutritionnel sur mesure et évolutif selon les progrès du patient. Une perte de poids, un meilleur contrôle du diabète et une réduction du risque cardiovasculaire devraient en découler. Le programme A.N.O.D.E. est utilisé depuis plusieurs mois à l’hôpital Bichat par le service de Diabétologie-Endocrinologie-Nutrition. Afin de confirmer son efficacité, l’AP-HP soutient cette évaluation rigoureuse et scientifique.
 
L’enjeu : trouver une procédure thérapeutique adaptée face à l’augmentation du diabète
Entre 2000 et 2009, la prévalence du diabète en France n’a cessé d’augmenter. Elle a même progressé plus vite que prévu. En 2009, on estime à plus de 4,1 millions le nombre de personnes atteintes, dont quelques 600 000 diabétiques qui s’ignorent. En ligne de mire : surpoids, obésité, mauvaise alimentation, sédentarité et faible activité physique, autant de facteurs qui expliquent cet accroissement constant. La prise en charge du diabète de type 2 repose en premier lieu sur des mesures nutritionnelles incluant la diététique et l’activité physique. Difficile d’assurer aujourd’hui, une prise en charge personnalisée en face-à-face avec tous les diabétiques ; le e-coaching nutritionnel représente peut-être une alternative. Une hypothèse qui sera vérifiée par  l’étude A.N.O.D.E
 
Qui peut participer à l’étude A.N.O.D.E. ?
Menée par une équipe de chercheurs du service de diabétologie-nutrition de l’hôpital Bichat – Claude-Bernard (AP-HP), coordonnée par le Dr Boris Hansel et le Pr Ronan Roussel, l’étude A.N.O.D.E. est ouverte à 120 volontaires, hommes ou femmes de 18 à 70 ans, diabétiques de type 2,  présentant un excès de poids, en particulier abdominal, et possédant un accès internet. 
 
Pour en savoir plus  sur le e-coaching nutritionnel (données scientifiques disponibles…)

Contact chercheur : Dr Boris Hansel, service de diabétologie-Endocrinologie, hôpital Bichat Claude-Bernard (AP-HP), 46 rue Henri Huchard 75018 Paris, Unité INSERM U1138, Université Paris-Diderot
Tél : 01 40 25 82 42 / Fax : 01 40 25 88 42 –  boris.hansel@bch.aphp.fr
Pour en savoir plus sur le Protocole A.N.O.D.E. (Accompagnement Nutritionnel de l’Obésité et du Diabète par E-coaching) : www.telenutrition.fr

Contact internet pour se porter volontaire : protocole.anode@bch.aphp.fr

Sur le même sujet

Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”

Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.

Scully, premier chien dentiste de France : “ on amène de l’humain en amenant du canin”

Depuis novembre 2023, le service d’odontologie de l’Hôpital Morvan (CHU de Brest) a accueilli dans son équipe Scully, une chienne Golden Retriever qui apporte de la sérénité aux patients, en particulier ceux atteints de handicap ou phobiques. Nous avons rencontré le Dr Camille Bossard, cheffe de clinique et propriétaire de Scully. Elle a accepté de revenir sur ce dispositif centré autour de la médiation animale.

JO 2024 : Les HCL à l’heure olympique 

C’est devant les yeux du monde entier que Paris a lancé le 26 juillet dernier la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Un événement international majeur dont les CHU français prennent part jusqu’au 11 août prochain. Illustration avec les Hospices Civils de Lyon, qui ont communiqué sur leur implication dans la coordination du dispositif prudentiel lié aux Situations Sanitaires Exceptionnelles (SSE) des matchs de football qui se jouent au Groupama Stadium, troisième plus gros stade de l’hexagone. Un certain nombre de professionnels de santé assurent par ailleurs l’encadrement médical des épreuves.

A Bordeaux, un nouvel IHU pour mieux prévenir les AVC

Le 11 juillet a eu lieu à Bordeaux le lancement de l’Institut hospitalo-universitaire Vascular Brain Health Institute (VBHI), premier des douze nouveaux IHU annoncés l’an dernier par Emmanuel Macron dans le cadre de France 2030. En réunissant chercheurs, cliniciens et partenaires industriels, cette nouvelle institution souhaite créer un nouveau paradigme dans la prévention des maladies vasculaires cérébrales.