Le nouveau Lariboisière : projet hospitalier majeur au Nord de Paris

Auteur /Etablissement :
Présenté aux riverains le 23 mars 2017, ce "projet hospitalier majeur" tel que le qualifie l'AP-HP regroupera toutes les activités d’hospitalisation et médico-techniques aujourd’hui dispersées sur le site, au sein de bâtiments qui ne sont plus ni fonctionnels, ni techniquement adaptés. Cette opération de restructuration et de modernisation représente un investissement total de 315 M€. Le Nouveau Lariboisière abritera 489 lits, dont 73 lits de soins critiques. Le programme répondra aux enjeux des prises en charges de demain avec notamment le développement de l’ambulatoire. A ce titre il prévoit une réduction des capacités d'hospitalisation traditionnelle de 20% et une augmentation des places de jour de 23 %.
Présenté aux riverains le 23 mars 2017, ce "projet hospitalier majeur" tel que le qualifie l’AP-HP regroupera toutes les activités d’hospitalisation et médico-techniques aujourd’hui dispersées sur le site, au sein de bâtiments qui ne sont plus ni fonctionnels, ni techniquement adaptés. Cette opération de restructuration et de modernisation représente un investissement total de 315 M€. Le Nouveau Lariboisière abritera 489 lits, dont 73 lits de soins critiques. Le programme répondra aux enjeux des prises en charges de demain avec notamment le développement de l’ambulatoire. A ce titre il prévoit une réduction des capacités d’hospitalisation traditionnelle de 20% et une augmentation des places de jour de 23 %
La première phaseprévoit la reconstruction du bâtiment Morax, la réhabilitation des peignes historiques de la frange Est, la construction du bâtiment Nouveau Lariboisière, noyau dur comprenant la maternité et les différents services d’hospitalisation conventionnelle, 17 salles du bloc opératoire, les urgences et l’imagerie. La maternité qui réalise aujourd’hui 2 700 accouchements a été dimensionnée pour en accueillir 3 200. Les urgences, générales et spécialisées, auront une capacité d’accueil de 140 000 personnes par an, contre 100 000 aujourd’hui.
Suivront la rénovation en profondeur du bâtiment Galien qui accueillera l’essentiel des activités de Fernand Widal et la réhabilitation du reste des peignes. Les bâtiments historiques seront en effet préservés et réhabilités pour accueillir des activités ambulatoires, de recherche ou tertiaires.
Le projet architectural, satisfait aux exigences d’une médecine moderne. Ouvert sur la ville. le site prolonge l’espace urbain, en rupture avec les imposants murs d’enceinte actuels. Les patients disposeront  de meilleures conditions de confort avec des locaux modernes, fonctionnels et lumineux. Les chambres seront individuelles et  disposeront d’une salle de bains particulière. L’ensemble se veut apaisant notamment grâce aux nouvelles perspectives, aux espaces paysagers et au traitement de la lumière. 
Avec le projet Nouveau Lariboisière, comme avec la construction du Campus hospitalo-universitaire Grand Paris Nord à Saint-Ouen, l’AP-HP souhaite rééquilibrer et moderniser l’offre de soins hospitalo-universitaire au bénéfice des parisiens et des franciliens du nord de la capitale. L’enjeu est également de renforcer la complémentarité et la coordination entre les sites du nord parisien dans un projet médical d’ensemble. 

À lire également

Chiens, poules, lapins : des soignants pas comme les autres 

Depuis quelques mois au sein du CHRU de Nancy, l’Institut de Formation des Aides-Soignants accueille une nouvelle élève pas tout à fait comme les autres. Couverte de poils et possédant de grandes oreilles, Vénus, une chienne cavalier King Charles, est formée dans l’établissement pour soutenir émotionnellement les étudiants. Une approche qui existe par ailleurs dans divers services hospitaliers.

CHU Healthtech Connexion Day : une édition lilloise qui a attiré plus de 1000 participants

Le 2 décembre dernier avait lieu à Lille la 3e édition du CHU Healthtech Connexion Day. A l’heure où 88% des CHU déclarent collaborer avec des start-ups, PME ou grands groupes, cet événement, organisé par la Conférence des Directeurs Généraux de CHU et France Biotech, a permis de montrer à près de 1000 personnes les synergies actuelles et futures au service de la santé des patients. Une édition riche et multi-scènes qui a participé à définitivement installer un rendez-vous et dont nous vous proposons un aperçu photographique.

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.