En 2011, le CHU de Dijon a franchi une étape importante de son histoire en quittant définitivement le site du centre-ville pour s’installer dans un nouvel ensemble hospitalier implanté sur le site du Bocage Central à l’Est du Grand Dijon. Fort de ses 8 siècles d’existence, le CHU a su préserver la mémoire de ses origines qui remontent à l’hôpital du Saint-Esprit fondé en 1204 et de ses multiples évolutions notamment grâce aux travaux d’historiens. Seulement, pour faire le lien avec l’établissement futuriste d’aujourd’hui, il manquait quelques chapitres sur les dernières décennies. Une lacune désormais comblée grâce à la récente chronique tenue par les agents hospitaliers et qui sera publiée à l’automne 2011.
Début 2010, le CHU a sollicité le personnel pour raconter son quotidien en mots et et en images. Des souvenirs précieux pour les générations actuelles et à venir. 12 ateliers culturels ont été ouverts où chacun a pu s’exprimer sur les changements en cours et se rappeler l’ancien établissement. Dans le cadre d’un atelier d’écriture, une quinzaine de volontaires a rédigé les textes sur les temps forts de son histoire récente et sur le quotidien de la communauté hospitalière. Ils rendent hommage aux personnes disparues et aux lieux dont le souvenir perdure… 80 textes ont été produits dont la majorité sont publiés sur un blog : http://www.atelier-ecritures.com/blogs-atelier-ecriture/blog-atelier-chu-dijon.html
Parallèlement, un reportage photo a été réalisé sur l’Hôpital Général et le Bocage 62. Au-delà des bâtiments et de leur monumentalité, il rend compte de l’activité humaine de l’établissement. Guidé par le personnel, le photographe du CHU a saisi les instantanés des équipes au travail. Chaque service a sélectionné son cliché.
Les documents littéraires et visuels sont réunis dans un ouvrage à paraître à l’automne 2011 qui témoignera de la diversité du CHU et de l’humanité des lieux à travers le regard de ceux qui le vivent ou l’ont vécu au quotidien. Ce retour sur l’histoire contemporaine concerne en premier lieu les personnels de l’établissement mais intéressera aussi les dijonnais dont l’histoire de la ville est indissociable de celle de leur hôpital.
Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril
Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.