La lutte contre les hépatites virales B et C doit être une « priorité de santé publique », comme l’a souligné en décembre dernier, Xavier Bertrand, ministre la santé et de la solidarité. Il est nécessaire de renforcer le dépistage, la prévention et d’améliorer l’accès au traitement. C’est pourquoi la Fédération nationale des pôles de référence et réseaux hépatites (FNPRRH), l’Association Française pour l’Etude du Foie (AFEF), l’association SOS hépatites et le CHU de Nantes participent à la journée nationale Hépatites du 21 janvier prochain.
Les objectifs de cette journée
– Informer le grand public sur la fréquence et le danger des hépatites virales,
– Encourager les personnes qui a priori ne présentent pas de risque évident à se faire dépister : antécédent d’hospitalisations répétées, d’interventions chirurgicales, d’examens invasifs, de tatouages, de piercing…
– Favoriser une meilleure prise en charge des sujets dépistés,
– Améliorer l’accès des malades aux traitements qui sont d’autant plus efficaces qu’ils sont mis en place de façon précoce et peuvent ainsi éviter l’évolution vers la cirrhose ou le cancer du foie.
Deux temps forts à Nantes
Une réunion grand public pour une meilleure prévention et un meilleur accès aux soins le samedi 21 janvier 2006 de 14h00 à 16h00 dans l’amphithéâtre N° 8 à Faculté de Médecine de Nantes (Rue Gaston Veil)
Une conférence-débat pour les professionnels de santé (leur rôle dans les différentes étapes du parcours de soins) le samedi 21 janvier 2006 de 16h00 à 18h00 dans l’amphithéâtre N° 8 à Faculté de Médecine de Nantes (Rue Gaston Veil)
Les hépatites en France
Une hépatite est une inflammation, entraînant une destruction plus ou moins importante des hépatocytes, les principales cellules du foie. A l’instar des hépatites non virales causées par l’alcool, certains médicaments ou parasites, les hépatites virales sont insuffisamment dépistées et traitées. 500 000 personnes, en France, sont atteintes d’hépatite chronique C et 300 000 d’hépatite chronique B. La moitié d’entre elles ignorent qu’elles sont porteuses de l’un de ces virus. Ces hépatites risquent néanmoins d’évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie. On estime que, chaque année, près de 5 000 personnes meurent des conséquences d’une hépatite. Chiffre qui pourrait augmenter de façon importante d’ici 2010.