Le CHRU de Lille célèbre, ce mercredi 16 novembre 2016, l'anniversaire de sa première transplantation cardiaque et plus 500 greffes de cœur réalisées en 30 ans.
Le CHRU de Lille célèbre, ce mercredi 16 novembre 2016, l‘anniversaire de sa première transplantation cardiaque et plus 500 greffes de cœur réalisées en 30 ans.
Le 27 février 1985, le Pr Georges Soots réalisait au CHRU de Lille la première transplantation cardiaque régionale. Depuis, plus de 500 greffes de cœur ont été réalisées par ses équipes. Ce mercredi 16 novembre, l’Institut Cœur-Poumon du CHRU invite les professionnels de santé, les patients greffés et les associations à célébrer 30 ans de prouesses médicales et chirurgicales. La cérémonie officielle se tiendra à 11h, en présence du Pr Georges Soots, auteur de la première transplantation cardiaque lilloise, du directeur général du CHRU et de Martine Aubry, présidente du Conseil de Surveillance du CHRU de Lille et Maire de Lille.
Conférences d’experts, tables rondes et témoignages de patients greffés se succéderont jusqu’en fin d’après-midi pour évoquer les progrès et l’avenir de la transplantation cardiaque. Une activité en constante augmentation à l’Institut Cœur-Poumon du CHRU de Lille, ponctuée d’innovations comme le développement des "cœurs artificiels" pour les patients en attente de greffon, ou la première double-greffe cœur-rein réalisée cette année.
Conférences d’experts, tables rondes et témoignages de patients greffés se succéderont jusqu’en fin d’après-midi pour évoquer les progrès et l’avenir de la transplantation cardiaque. Une activité en constante augmentation à l’Institut Cœur-Poumon du CHRU de Lille, ponctuée d’innovations comme le développement des "cœurs artificiels" pour les patients en attente de greffon, ou la première double-greffe cœur-rein réalisée cette année.
La mortalité opératoire divisée par trois
L’insuffisance cardiaque est devenue l’une des premières causes de mortalité dans les pays industrialisés. Les décès d’origine cardiovasculaire sont en France la deuxième cause de mortalité après le cancer. Et plus particulièrement dans les Hauts de France, où les causes cardiovasculaires représentent 37 % des décès chez les personnes de moins de 65 ans (contre 25 % pour la moyenne nationale).
Aujourd’hui, de vraies solutions existent face à ces pathologies et les techniques de cessent de s’améliorer. Dans le cadre de transplantation cardiaque, le développement de l’environnement médical et la prise en charge multidisciplinaire ont permis de diviser par trois la mortalité opératoire et par deux la mortalité à un an, ces dernières années.
Seul centre de transplantation cardiaque dans les Hauts de France
La transplantation cardiaque reste cependant une activité de pointe qui fait appel à des compétences médicales et chirurgicales de très haute expertise et à un plateau technique spécialisé. Prouesse médicale et chirurgicale par excellence, la transplantation cardiaque reste pourtant insuffisante en particulier dans les cas d’extrême urgence. C’est pourquoi depuis 1995, le CHRU de Lille s’est doté de systèmes d’assistance circulatoire prolongée (ou "cœurs artificiels"), permettant de prendre le relais d’un cœur malade dans l’attente d’une greffe.
Seul centre de transplantation cardiaque dans les Hauts de France
La transplantation cardiaque reste cependant une activité de pointe qui fait appel à des compétences médicales et chirurgicales de très haute expertise et à un plateau technique spécialisé. Prouesse médicale et chirurgicale par excellence, la transplantation cardiaque reste pourtant insuffisante en particulier dans les cas d’extrême urgence. C’est pourquoi depuis 1995, le CHRU de Lille s’est doté de systèmes d’assistance circulatoire prolongée (ou "cœurs artificiels"), permettant de prendre le relais d’un cœur malade dans l’attente d’une greffe.