La fièvre ou l’infection étant par nature non programmable, le CHU de Nice a ouvert une consultation en maladies infectieuses et tropicales permettant l’accès rapide au recours en infectiologie, ouverte du lundi au vendredi, de 8h à 18h, sans rendez-vous. Le CHU de Nice met ainsi au service de tous une expertise, quasi-absente en dehors de l’établissement.
Le recours rapide en infectiologie est conçu en premier lieu pour les médecins prenant en charge des patients présentant des difficultés diagnostiques et/ou thérapeutiques : fièvre qui perdure malgré une ou plusieurs antibiothérapies, infection par des bactéries multi-résistantes, suspicion d’infection liée aux soins (ou nosocomiale), fièvre et/ou d’infections survenant au décours de voyages en pays tropicaux, ou survenant chez des patients dans le système immunitaire est altéré. En effet, la récidive itérative d’infections, parfois considérées comme banales, peut être révélatrice d’une altération du système immunitaire
Le recours rapide d’infectiologie est assuré par un médecin titulaire du service spécialisé de l’Archet 1 :
– Accueil téléphonique entre médecins au 04 92 03 96 88 de 9h à 18h (hors week-end, hors férié)
– Accueil des patients en urgence orientés par leur médecin de 14h à 17h (hors week-end, hors férié) »
Selon les nécessités liées au diagnostic et/ou aux traitements envisagés, le patient se voit pris en charge en ambulatoire ou en milieu hospitalier, dans tous les cas en coordination avec le médecin traitant grâce à un courrier transmis en temps réel.
Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”
Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.