Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Mars Bleu au CHUGA : « Le dépistage sauve des vies »

Auteur /Etablissement :
Le Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes participe à l'opération nationale Mars Bleu. Un mois dédié à la mobilisation contre le cancer colorectal, le deuxième le plus fréquent en France. A cette occasion, des gastro-entérologues de l'établissement ont sensibilisé les usagers de l'hôpital Michallon à l'importance du dépistage, lundi 13 mars 2017.

Le Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes participe à l’opération nationale Mars Bleu. Un mois dédié à la mobilisation contre le cancer colorectal, le deuxième le plus fréquent en France. A cette occasion, des gastro-entérologues de l’établissement ont sensibilisé les usagers de l’hôpital Michallon à l’importance du dépistage, lundi 13 mars 2017.
" De nombreux professionnels de notre CHU sont mobilisés au quotidien dans le traitement du cancer colorectal. Même si des progrès considérables ont été réalisés en chirurgie et en chimiothérapie, le traitement d’un cancer colorectal à un stade métastatique demeure très complexe. En revanche, il se guérit très bien lorsqu’il est dépisté à temps " explique le docteur Aurélie Durand, gastro-entérologue au CHUGA.
Selon les derniers chiffres de l’ODLC (Office Départemental de la lutte contre le cancer), 43 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France. Les hommes et les femmes sont touchés de manière égale. Ce cancer se développe lentement à l’intérieur du côlon et du rectum à partir de petites lésions appelées polypes. Au cours de leur développement, certains polypes peuvent se transformer en cancer. Celui-ci évolue d’abord sans symptôme ni signe perceptible.
" En moyenne, il faut 10 ans pour qu’un polype évolue en cancer. Plus tôt un polype est repéré, plus l’acte chirurgical est simple à effectuer. Le dépistage permet donc de sauver des vies " prévient le docteur Aurélie Durand.
" Le dépistage s’adresse à tous, hommes et femmes à partir de 50 ans. Un test est remis au cours d’une consultation de routine et sans avance de frais, en dehors de tout symptôme et d’antécédent familiaux. Il se réalise à domicile et ne présente ni risque ni douleur. Dans 96 % des cas le test est négatif. 4 personnes sur 100 devront réaliser une coloscopie. En 2015, 35 000 Isérois et Iséroises ont fait ce test ce qui représente un taux de participation de 41 %, insuffisant pour faire baisser significativement la mortalité due à ce cancer " témoigne Jocelyne Chevalier, responsable de la communication de l’ODLC Isère.
Outre les échanges avec les professionnels de santé du CHUGA, les visiteurs du CHUGA ont pu découvrir un mur gonflable polype. Le public a également eu la possibilité d’exprimer son soutien à la cause Mars Bleu en venant se faire photographier. Un photomaton " je soutiens Mars Bleu " était installé dans le hall durant toute la journée. Une façon ludique de communiquer et d’inciter ses proches à participer au dépistage.

Sur le même sujet

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.

Enfants en danger : près de 200 mineurs reçus à l’UAPED de Tours en un an

Ouvert en septembre 2023 à l’hôpital Clocheville, l’Unité d’Accueil Pédiatrique Enfants en Danger de Tours accueille les mineurs victimes de violences physiques et/ou psychologiques. La raison d’être de cette nouvelle structure, prévu pour être déployé dans chaque département : une unité de lieu et temps pour une prise en charge des enfants efficace. Reportage.

Biographe hospitalière : un métier pour mettre des mots sur les maux

Une profession méconnue et pourtant si utile. Au sein du service de cancérologie du CHRU de Tours, nous avons rencontré Florence Escriva, biographe hospitalière depuis une dizaine d’années. Son travail : écrire les histoires de vie de patients confrontés au cancer ou à la fin de vie et qui souhaitent laisser une trace derrière eux. Entre émotion et sincérité, elle a accepté de partager avec nous son parcours et son quotidien.

 Le CHU de Reims se réinvente 

Se donnant pour ambition de moderniser son offre de soins, le Centre Hospitalier Universitaire de Reims était engagé depuis 2015 dans un important projet immobilier. Terminés le 3 septembre dernier, les travaux de la première phase du Nouvel Hôpital ont laissé place à un certain nombre de nouveautés que nous vous proposons de découvrir.