Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Matériel d’imagerie moléculaire par spectrométrie de masse à Nice

Auteur /Etablissement :
Equipement très pointu et utilisé dans seulement deux autres établissements en France, «l'imagerie moléculaire par spectrométrie de masse» a été inaugurée à l'Hôpital Pasteur du CHU de Nice, le jeudi 10 septembre 2009.(1)

Equipement très pointu et utilisé dans seulement deux autres établissements en France, « l’imagerie moléculaire par spectrométrie de masse » a été inaugurée à l’Hôpital Pasteur du CHU de Nice, le jeudi 10 septembre 2009.(1)

Cet appareil est financé par le Conseil général à hauteur de 420 000 euros dans le cadre de l’Appel à projets « Innovations techniques ou technologiques dans le domaine de la santé et de la lutte contre le cancer ». Porté par le CHU de Nice, et unique en région PACA, ce projet présente un caractère novateur incontournable au sein du pôle de biologie-pathologie du CHU de Nice. En effet, son utilisation va permettre d’améliorer considérablement l’analyse des biopsies par définition précise des substances biochimiques qu’elles renferment, et par là même, le diagnostic.

Son fonctionnement est simple un faisceau laser est dirigé sur une biopsie et en disperse une partie des molécules qui la composent : les biomarqueurs (qui sont les indicateurs d’une pathologie ou de sa progression).

Ces biomarqueurs sont immédiatement récupérés par le spectromètre et analysés automatiquement en fonction de leur poids moléculaire ce qui permet d’affiner le diagnostic.

Les travaux actuels consistent, après analyse comparative des tissus sains et des tissus pathologiques, à repertorier les biomarqueurs dans une base de données. A terme, les diagnostics sont considérablement affinés (par exemple, détection d’une lésion cancéreuse dans le cadre d’un examen anatomopathologique et de son degré de malignité).

L’appareil est utilisé depuis six mois par le Dr Mengual, qui travaille plus particulièrement sur le cancer du poumon au sein du laboratoire de Biologie.

Seuls trois sites en France (Nice, Lille et Rennes) disposent d’un tel équipement.

Devant le succès du premier appel à projet, qui a d’ailleurs été récompensé par une Marianne d’Or en avril 2006, le Conseil général a renouvelé son action et 15 millions d’euros de crédit ont été mobilisés en trois ans, entre 2006 et 2008, qui ont permis de financer 84 projets innovants dans le domaine de la santé.

Ainsi, en 2007, sur 51 dossiers reçus répondant au cahier des charges de l’appel à projets santé, 31 ont été retenus dont celui-ci. Sur les 31 projets, 18 d’entre eux concernaient le Cancer (recherche, dépistage, diagnostic et traitement), 2 dossiers étaient relatifs au Handicap, 6 à la Recherche, 2 à la Formation ; 1 dossier traitait des pathologies oculaires et 2 autres abordaient la territorialisation des équipements.

Engagées dans une politique volontariste et dynamique en matière de santé, les Alpes-Maritimes reflètent l’image d’un pôle santé d’excellence et d’innovation.

(1) l’inauguration a été faite par MM. Christian Estrosi, Ministre chargé de l’Industrie, Maire de Nice, Président de Nice Côte d’Azur et Eric Ciotti, Député, Président du Conseil général des Alpes-Maritimes, en présence du Pr Daniel Benchimol, Conseiller général, Adjoint au Maire de Nice, délégué à la Santé et Doyen de la Faculté de médecine et Emmanuel Bouvier Muller, Directeur Général du CHU de Nice.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.