24h/24, les victimes d’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) sont accueillies au CHRU de Nancy au sein d’une unité très spécialisée, l’unité Neuro Vasculaire (UNV) où médecins et professionnels paramédicaux sont formés à l’urgence de l’accident cardiaque. D’une capacité de 12 lits de soins intensifs, le service dispose d’une salle de soins et d’un monitoring centralisés pour une surveillance accrue des patients.
Ouverte le 15 septembre 2015 au 2e étage du Bâtiment des Neurosciences Jean Lepoire à l’Hôpital Central, cette installation fait suite à l’extension du secteur d’hospitalisation traditionnelle de l’unité neurovasculaire situé au 3e étage du même bâtiment en février 2014 dont la capacité a doublé et comptera 24 lits fin 2015.
En projet, la création d’une salle des familles et d’un bureau dédié aux consultations d’orthophonie est en cours d’achèvement au 3e étage.
Un parcours patient structuré
En cas de suspicion d’AVC, l’équipe du SAMU amène directement le patient à l’IRM du service Neuroradiologie situé à l’Hôpital Central, dans le même bâtiment que l’Unité Neuro Vasculaire.
Si le diagnostic d’AVC est confirmé par l’examen d’imagerie cérébrale réalisé sans délai, le patient est orienté vers l’UNV. Accueilli en soins intensifs, le patient est mis sous étroite surveillance : monitoring de ses fonctions vitales et de son état neurologique.
La priorité des équipes : débuter au plus vite le traitement médicamenteux pour limiter les conséquences de l’AVC et éviter sa récidive, de réaliser les examens afin de comprendre la cause de l’AVC et d’évaluer son pronostic. Et dès les premiers jours débutera la rééducation pour une récupération optimale.
À l’issue de la phase aiguë, l’UNV organise la sortie du patient vers son domicile, dans un service de soins de suite ou un centre de rééducation…
Septembre en Or : un mois dédié aux cancers pédiatriques
En France, près de 1 700 nouveaux cas de cancers chez l’enfant de moins de 15 ans et 800 chez les adolescents de 15 à 18 ans sont diagnostiqués chaque année. Malgré des progrès importants ces dernières années, le cancer reste la deuxième cause de mortalité chez les jeunes, après les accidents de la route. Tout au long du mois de septembre, les CHU se mobilisent pour sensibiliser sur ce sujet.