Le 19ème Palmarès du Point sonne la rentrée des hôpitaux. Un nouveau tableau d’honneur vient d’être établi. Nouveau car le CHU de Bordeaux arrive en tête, détrônant les CHU de Lille et Toulouse. Suivent les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) (4ème), l’hôpital Pitié-Salpêtrière (Paris, AP-HP) (5ème) et les CHU de Nantes (6ème), Grenoble (7ème), Montpellier (8ème), Rouen (9ème), Rennes (10ème)
Jérôme Vincent reconnaît l’effort de tous les CHU qui pour la première fois ont présenté des données site par site permettant de savoir avec plus de précision l’activité pratiquée dans chacun des établissements.
Au total, le magazine présente 66 classements dans des disciplines médicales et chirurgicales pour 580 établissements publics ou privés à but non lucratif et 574 établissements privés à but commercial. Ces résultats sont obtenus en croisant les données 2014 du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) et celles d’une enquête menée en février sur les moyens humains et matériels. Selon les éléments du Point, le taux de réponse a été de 48% pour le public et de 58% dans le privé.
Deux nouvelles pathologies cancéreuses sont intégrées dans le palmarès 2016 : les leucémies et des lymphomes. La psychiatrie fait également l’objet d’une évaluation mais uniquement dans les établissements publics et participant au service public à travers le traitement de la dépression, de la schizophrénie et de l’anorexie-boulimie.
Concernant les cliniques privées le CH privé Saint-Grégoire (Rennes) arrive en tête pour la 7ème année consécutive.
Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”
Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.