Alors que la dimension 2.0 est de plus en plus prégnante dans la relation soignant-patient, le CHRU de Nancy propose à son personnel une sensibilisation aux bonnes pratiques à adopter pour l’usage des réseaux sociaux qu’ils soient professionnels ou non.
Assurée en deux sessions le 30 avril 2015 par le pôle Ressources Humaines et Affaires Sociales du CHRU et la fondation MACSF, cette sensibilisation vise à rappeler que des notions essentielles et communes à toute personne travaillant dans le secteur hospitalier public comme l’obligation de réserve ou le secret professionnel, s’appliquent de la même manière à ces nouveaux espaces d’échanges accessibles à tous sur Internet.
Du médecin à l’infirmier, de l’aide-soignante au technicien de laboratoire, de l’agent administratif à l’assistante sociale, tous sont concernés. Les bonnes pratiques sur les réseaux sociaux basées sur les notions de confidentialité et de respect de l’autre, sont valables plus largement pour toute personne impliquée dans la vie de l’établissement de santé : étudiants en stage, prestataires extérieurs, visiteurs et patients eux-mêmes.
La porosité des réseaux sociaux qui brouille les limites entre sphère privée et sphère publique, doit être intégrée. Si ces espaces de communication bénéficient d’un formidable potentiel, ils présentent aussi des risques que chaque organisation se doit de prendre en compte. Leur utilisation ne doit porter atteinte ni à l’établissement, ni aux professionnels, ni aux patients.
Dans le cadre de sa mission d’aide à la relation patient-soignant, la fondation MACSF* a soutenu l’initiative des CHU de Bordeaux et Pontoise, dans la réalisation d’un guide de bonnes pratiques des réseaux sociaux, qui en rappelle le potentiel mais aussi les limites à ne pas franchir.
* Créée en 2004 ans, la Fondation d’entreprise MACSF s’est fixé un objectif unique en France : soutenir et accompagner les professionnels de la santé dans des démarches d’amélioration de la relation patient / soignant.
Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude
Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.