Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Pose de la 1ère pierre du bâtiment de radiothérapie

Auteur /Etablissement :
Soucieux d’intégrer les technologies les plus innovantes dans un environnement adapté, le CHU de Bordeaux a opté pour la construction d’un nouveau bâtiment de radiothérapie doté d’équipements de dernière génération : deux accélérateurs de particules, un robot de radio-chirurgie, un tomographe par émission de positons et un scanner de repérage et d’aide à la simulation. Livré en avril 2012, le centre de radiothérapie accueillera plus de 1 000 patients par an. Ces personnes bénéficieront de traitements à la pointe du progrès et d’une grande variété de techniques. Actuellement, le centre de traitement des cancers est implanté sur l'hôpital Saint André, premier centre de traitement des cancers à Bordeaux créé dès la fin du XIXème siècle.

Soucieux d’intégrer les technologies les plus innovantes dans un environnement adapté, le CHU de Bordeaux a opté pour la construction d’un nouveau bâtiment de radiothérapie doté d’équipements de dernière génération : deux accélérateurs de particules, un robot de radio-chirurgie, un tomographe par émission de positons et un scanner de repérage et d’aide à la simulation. Livré en avril 2012, le centre de radiothérapie accueillera plus de 1 000 patients par an. Ces personnes bénéficieront de traitements à la pointe du progrès et d’une grande variété de techniques.  Actuellement, le centre de traitement des cancers est implanté sur l’hôpital Saint André, premier centre de traitement des cancers à Bordeaux créé dès la fin du XIXème siècle.
«Avec ce nouveau site, CHU de Bordeaux renforce son offre de soins sur la région Aquitaine, notamment en confortant sa vocation de centre de recours au niveau du traitement des cancers pédiatriques, ORL et des tumeurs du système nerveux central ; mais aussi de prendre une nouvelle dimension au plan national avec l’implantation du robot de radio-chirurgie qui ouvre la possibilité d’irradiations en conditions stéréotaxiques tant pour des lésions intracrâniennes, qu’extra crâniennes. Dans ce centre, les scientifiques participeront à des travaux de recherche clinique et d’évaluation précoce des traitements». Précise Alain Hériaud, Directeur Général du CHU de Bordeaux.
Implanté, sur le groupe hospitalier Sud, à l’hôpital Haut-Lévêque, en liaison avec le bâtiment de médecine nucléaire, ce nouveau centre satisfait aux normes de construction durable et de Haute Performance Environnementale (HPE). Entièrement pensé autour du bien-être des patients et des conditions de travail des équipes soignantes, l’architecture a privilégie l’organisation spatiale, la gestion des flux, le traitement des matériaux et des couleurs, la lumière, l’intégration dans son environnement. 
Copyright : D3îles
Copyright : D3îles
Conçu pour anticiper une éventuelle surélévation de niveaux, le bâtiment est constitué de deux entités : la zone de traitement (bunkers) et les services associés (consultations, préparation de traitement et dosimétrie, bureaux, espaces du personnel et locaux techniques), organisés autour de patios.

Equipements

En 2012, de nouveaux équipements viendront remplacer les 2 accélérateurs de particules de l’hôpital Saint-André. Chaque appareil répond à des indications différentes mais les objectifs restent les mêmes : précision et sécurité des traitements.
2 accélérateurs de particules dernière génération
Dotés d’un système informatique puissant, de systèmes d’imagerie intégrés et de collimation, ces appareils délivrent des rayonnements ionisants par l’accélération d’électrons de haute énergie. Au cours des séances les patients reçoivent une dose fractionnée qui couvre précisément du volume tumoral et épargne au maximum les tissus sains.
1 robot de radio-chirurgie
Cet accélérateur de particules monté sur un système robotisé délivre une forte dose à chaque séance (radiochirurgie) grâce à de multiples faisceaux (100 à 250), en conditions stéréotaxiques. Doté également d’un système informatique puissant, les faisceaux sont concentrés avec une précision millimétrique.

Améliorer les synergies et favoriser l’accessibilité

L’implantation d’un bâtiment neuf dédié permettra de rapprocher la radiothérapie de ses principaux services prescripteurs (tels que la pneumologie, la chirurgie thoracique et bientôt l’hépato-gastro-entérologie) afin d’en améliorer les synergies médicales autour des patients mais également de donner des potentialités d’évolution au plateau technique toujours dans le but d’une meilleure sécurité des traitements.
Le site de Haut-Lévêque rééquilibre la répartition géographique des centres de radiothérapie dans l’agglomération bordelaise. Il offre aussi une accessibilité maximale aux patients qui viennent quotidiennement en radiothérapie : proximité de la rocade, proximité de l’autoroute et bientôt, proximité du tramway..

Radiothérapie : chiffres clés

En 2010, 1020 patients ont été traités, correspondant à plus de 21 000 séances d’irradiation réalisés par 2 accélérateurs de particules dont le taux d’occupation est de 97%.
Le délai moyen de mise en traitement des patients est de 4 semaines.
Les principales tumeurs traitées sont les tumeurs du système nerveux, digestives, thoraciques, ORL et pédiatriques.
Le service prend en charge également les curiethérapies gynécologiques et les irradiations de contact dans le cadre des tumeurs cutanées.
Dans le cadre des techniques spéciales, propres au CHU, environ 150 patients sont pris en charge dont 100 en conditions stéréotaxiques (pour des tumeurs intra-crâniennes, thoraciques et digestives), 30 en radiothérapie pédiatrique et 7 irradiations cutanées totales.
L’équipe comprend 6 radiothérapeutes, 14 manipulateurs, 1 cadre et une équipe de physique médicale comprenant 4 physiciens et 2 dosimétristes.

La construction du centre de Radiothérapie

Maître d’ouvrage : CHU de Bordeaux
Maître d’oeuvre : BDM architectes
Mandataire : SPIE Batignolles SO
Démarrage du chantier : janvier 2011
Livraison du chantier : avril 2012
Surface SHON : 2679 m²

Budget

23,3 M€ dont travaux : 10,8 M€ toutes dépenses confondues et équipements : 12,5 M€ (radiothérapie : 8,8 M€ et Médecine nucléaire : 2 M€ ) 
CHU de BordeauxContact presse  
Frédérique Albertoni – Directrice de la communication
05 56 79 53 42 / 06 10 17 14 20
frederique.albertoni@chu-bordeaux.fr
www.chu-bordeaux.fr
 

Sur le même sujet

Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”

Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.

Scully, premier chien dentiste de France : “ on amène de l’humain en amenant du canin”

Depuis novembre 2023, le service d’odontologie de l’Hôpital Morvan (CHU de Brest) a accueilli dans son équipe Scully, une chienne Golden Retriever qui apporte de la sérénité aux patients, en particulier ceux atteints de handicap ou phobiques. Nous avons rencontré le Dr Camille Bossard, cheffe de clinique et propriétaire de Scully. Elle a accepté de revenir sur ce dispositif centré autour de la médiation animale.

JO 2024 : Les HCL à l’heure olympique 

C’est devant les yeux du monde entier que Paris a lancé le 26 juillet dernier la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Un événement international majeur dont les CHU français prennent part jusqu’au 11 août prochain. Illustration avec les Hospices Civils de Lyon, qui ont communiqué sur leur implication dans la coordination du dispositif prudentiel lié aux Situations Sanitaires Exceptionnelles (SSE) des matchs de football qui se jouent au Groupama Stadium, troisième plus gros stade de l’hexagone. Un certain nombre de professionnels de santé assurent par ailleurs l’encadrement médical des épreuves.

A Bordeaux, un nouvel IHU pour mieux prévenir les AVC

Le 11 juillet a eu lieu à Bordeaux le lancement de l’Institut hospitalo-universitaire Vascular Brain Health Institute (VBHI), premier des douze nouveaux IHU annoncés l’an dernier par Emmanuel Macron dans le cadre de France 2030. En réunissant chercheurs, cliniciens et partenaires industriels, cette nouvelle institution souhaite créer un nouveau paradigme dans la prévention des maladies vasculaires cérébrales.