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Pourquoi maman perd-elle ses cheveux ?

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L’irruption du cancer déstabilise la cellule familiale et les parents ont parfois du mal à aborder ce douloureux problème avec leurs enfants. « Le pire ce sont les silences et les non-dits aux effets plus délétères que la vérité - aussi pénible soit-elle, tant à dire qu’à entendre » reconnaissent les psychologues du CHU de Tours et de la Ligue contre le Cancer. Pour que les enfants puissent parler de la maladie de leur mère ou de leur père et échanger avec leurs parents dans un cadre sécurisant, la Ligue contre le cancer, en partenariat avec le CHRU de Tours et le réseau Oncologie 37 a créé Questions d’enfants, en janvier 2011. Ces groupes de paroles, co-animés par un médecin et une psychologue clinicienne, aident à renouer le dialogue entre parents et enfants et à formuler des réponses parfois difficiles, à parler des soins... mais aussi à dire les peurs de chacun liés à la crainte de la mort, de la séparation.

L’irruption du cancer déstabilise la cellule familiale et les parents ont parfois du mal à aborder ce douloureux problème avec leurs enfants. « Le pire ce sont les silences et les non-dits aux effets plus délétères que la vérité – aussi pénible soit-elle, tant à dire qu’à entendre » reconnaissent les psychologues du CHU de Tours et de la Ligue contre le Cancer. Pour que les enfants puissent parler de la maladie de leur mère ou de leur père et échanger avec leurs parents dans un cadre sécurisant, la Ligue contre le cancer, en partenariat avec le CHRU de Tours et le réseau Oncologie 37 a créé Questions d’enfants, en janvier 2011. Ces groupes de paroles, co-animés par un médecin et une psychologue clinicienne, aident à renouer le dialogue entre parents et enfants et à formuler des réponses parfois difficiles, à parler des soins… mais aussi à dire les peurs de chacun liés à la crainte de la mort, de la séparation.

Cancer des parents : entendre les questions des enfants

Il s’agit véritablement de prévenir des drames du silence* car le mensonge, l’évitement risquent plus tard de provoquer des dépressions. Selon les questions qu’il formule et selon son cheminement, l’enfant reçoit des explications simples, claires et précises sur les cancers, leurs traitements et leurs effets secondaires. Durant ces échanges, l’enfant exprime son vécu, ce qu’il ressent et le partage avec d’autres jeunes également confrontés à la maladie d’un parent. Ces rencontres contribuent à prévenir les conséquences psychopathologiques à plus ou moins long terme, en lien avec la maladie ou la mort d’un parent. Elles peuvent s’ouvrir sur une orientation plus spécialisée.
Pour chaque groupe constitué, composé de deux à six familles, deux séances sont proposées à quinze jours d’intervalle. Elles ont lieu à l’hôpital Bretonneau (CHU de Tours). La première session débute par la diffusion d’un petit film qui initie les échanges dans l’assistance. Durant la seconde réunion, les participants reprennent la parole et reviennent sur ce qui s’est dit ou joué la dernière fois. De nouvelles questions sont abordées. Chaque séance se termine par un goûter qui a lieu au comité de la Ligue contre le cancer. 
Sont concernées les familles dont un parent est atteint d’un cancer. Dans ce cadre, Questions d’enfants s’adresse à l’ensemble de la fratrie, du tout petit au jeune adulte, quelque soit la différence d’âge entre les aînés et les plus jeunes. Les enfants ne peuvent toutefois pas participer seuls au groupe mais doivent être accompagnés par un adulte, qu’il s’agisse du parent malade s’il le souhaite ou d’un autre membre de la famille. Il importe bien entendu que les enfants donnent leur accord avant leur inscription.
Les deux prochaines sessions se tiendont à l’hôpital Bretonneau les 21 septembre et 5 octobre 2011 pour le 1er groupe et les 16 et 30 novembre 2011 pour le second. 
* selon l’expression de Nicole Landry Dattée, psychanalyste à l’Institut Gustave Roussy

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