A Angers, un programme expérimental de prévention des addictions (alcool, tabac, cannabis) et des conférences d'information sur la vie affective et sexuelle sera porté par 21 étudiants en médecine, en pharmacie et en soins infirmiers auprès des collégiens et lycéens. Il s'agit de casser la barrière de génération pour que le message passe plus facilement. Tel est le pari tenu par le CHU, l’Université d’Angers (UFR Santé) et la Direction académique des services de l’Éducation nationale de Maine-et-Loire, associés autour de cette initiative.
A Angers, un programme expérimental de prévention des addictions (alcool, tabac, cannabis) et des conférences d’information sur la vie affective et sexuelle sera porté par 21 étudiants en médecine, en pharmacie et en soins infirmiers auprès des collégiens et lycéens. Il s’agit de casser la barrière de génération pour que le message passe plus facilement. Tel est le pari tenu par le CHU, l’Université d’Angers (UFR Santé) et la Direction académique des services de l’Éducation nationale de Maine-et-Loire, associés autour de cette initiative.
Concrètement, une vingtaine d’étudiants en médecine, en pharmacie et en soins infirmiers sont allés à la rencontre des adolescents collège Jean-Vilar et le lycée professionnel Simone Veil, pour rencontrer des adolescents en 3e et en 2nde. Ces étudiants ont bénéficié d’une formation spécifique, en lien étroit avec le Service Universitaire de Médecine Préventive et Promotion de la Santé (SUMPPS) de l’Université d’Angers.
Leurs interventions se déroulent en trois temps, entre février et avril. La première séance consiste à présenter le programme et distribuer un questionnaire anonyme. Sur la base des réponses à ces questionnaires, les étudiants élaborent des ateliers interactifs pour la deuxième séance. Le dernier rendez-vous est une séance de débriefing, l’occasion pour les élèves de poser de nouvelles questions, de récupérer des contacts, mais aussi de faire un bilan des interventions et une évaluation du programme.
Ce dernier a été validé par la Direction académique, les chefs et les infirmières d’établissement. Ces interventions font l’objet d’une convention avec chacun des deux établissements.
L’année prochaine, il est prévu d’élargir les interventions à d’autres établissements, grâce à la participation d’un plus grand nombre d’étudiants.
Ce programme de prévention devrait être intégré au cursus de formation des étudiants en santé, dans ses volets à la fois théorique (acquisition de connaissances spécifiques) et pratique (mise en œuvre et partage d’informations avec le public cible).
Pour le CHU d’Angers, cette initiative s’inscrit dans une politique globale de prévention, particulièrement active depuis septembre 2016 avec le lancement des Mardis de la santé. Portée par son président de la commission médicale d’établissement, le Pr. Erick Legrand, et son Directeur général Yann Bubien, elle a pour ambition de pousser les portes de l’hôpital et d’aller sensibiliser le public aux grandes problématiques de santé.