Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Psychiatrie : l’accompagnement tutoral des nouveaux infirmiers

Auteur /Etablissement :
Depuis trois ans, le pôle Psychiatrie du CHU de Saint-Etienne conduit une expérience originale et enrichissante pour les équipes soignantes. Un groupe pilote a ainsi procédé à la mise en oeuvre du tutorat pour les nouveaux infirmiers en psychiatrie, conformément à la circulaire du 16 janvier 2006.

Depuis trois ans, le pôle Psychiatrie du CHU de Saint-Etienne conduit une expérience originale et enrichissante pour les équipes soignantes. Un groupe pilote a ainsi procédé à la mise en oeuvre du tutorat pour les nouveaux infirmiers en psychiatrie, conformément à la circulaire du 16 janvier 2006.

Composé de cinq cadres de santé et d’un cadre de santé supérieur, le groupe organise l’accompagnement individuel de tout nouveau professionnel ayant moins de deux ans de pratique par un ancien professionnel exerçant depuis au moins cinq ans en psychiatrie. Outre ce tutorat, le groupe assure également la formation des jeunes diplômés afin de consolider les savoirs.

La démarche repose sur le volontariat des tuteurs comme des tutorés.
Au départ, 28 tuteurs avaient posé leur candidature pour 55 tutorés, en sachant que la liste des nouveaux tutorés s’allonge régulièrement au gré des départs à la retraite (68 départs à la retraite sont prévus dans les deux ans à venir).

Un tuteur a deux tutorés en moyenne
« Nous avons volontairement « mixé » les rencontres entre professionnels. Ainsi un tuteur de tel service a un tutoré d’un autre site et service. Les duos sont formés au hasard car nous tenons à distinguer l’accompagnement au quotidien, qui est de la responsabilité des équipes de soins, d’un accompagnement tutoral où la prise de distance est importante, le regard sur les soins pouvant être réfléchi. Ensuite les rencontres sont organisées par les acteurs eux-mêmes en toute confidentialité quand aux échanges », précise Sylvie Giraud, cadre de santé.

Des outils de progression, de bilan, sont utilisés par les professionnels si nécessaire
Le groupe pilote organise des rencontres régulières avec les tuteurs pour évoquer les points positifs, comme négatifs. La mise en place de la procédure est longue etdemande rigueur, suivi au quotidien et beaucoup de conviction.
A l’issue de trois années de fonctionnement, les résultats sont plus qu’encourageants. On constate un meilleur professionnalisme des tutorés à travers le positionnement, la clinique, la réflexion engagée. On observe également une certaine satisfaction des anciens professionnels qui y voient un excellent moyen de transmission des savoirs spécifiques à la psychiatrie. Le groupe souhaite donc que la démarche perdure et soit totalement intégrée dans les pratiques.

Grâce au Plan Santé Mentale, 2,5 postes de remplacement infirmier ont pu être financés ainsi que des formations (15 jours pour les nouveaux diplômés et 4 jours pour les tuteurs)

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.