Les contraintes économiques et sociales, les exigences croissantes en matière de qualité et de sécurité, le défi de l’excellence dans les domaines de la recherche, de l’enseignement et des soins imposent à l’hôpital de nouvelles stratégies de concentration et de mutualisation des compétences et des moyens. Le projet médical du CHU de Caen les a synthétisées en 4 axes majeurs.
Le projet médical : un programme sur 10 ans des grandes restructurations médicales
Situé dans une région comptant plus de 1 422 000 habitants et au coeur d’un bassin dynamique de 400 000 personnes, le CHU de Caen figure au 14ème rang sur les 29 établissements hospitalo-universitaires répartis sur le territoire français. Le CHU de Caen est aussi identifié comme ayant une valeur du point « ISA » supérieure de 7% à la moyenne nationale des CHU.
Le projet médical tient compte de ce contexte et propose quatre axes stratégiques :
– Affirmer les activités médicales de référence et de pointe : périnatalité et génétique, neuroscience et mémoire, digestif, cardio-vasculaire, infectiologie, handicap-appareil locomoteur, orthopédie, cancérologie.
– Favoriser les restructurations et les ouvertures du CHU par la création de 8 pôles médicaux-chirurgicaux : femme et enfant, viscéral-digestif, coeur-vaisseaux-poumons, tête et cou, appareil locomoteur, médecin, psychiatrie, personnes âgées, mais aussi par la composition de 4 ensembles : imagerie, urgence-anesthésie-réanimation, biologie, santé publique-prévention-éducation « La création de pôles et d’ensembles permettra de rationaliser l’utilisation des moyens et d’atteindre des masses critiques d’activités à la hauteur des ambitions hospitalo-universitaires » estime le Pr. André Valdazo, Président de la Commission Médicale d’Etablissement. Par ailleurs, le développement de réseaux et de filières, dont le CHU est bien souvent l’instigateur et l’animateur, notamment avec le Centre Anticancéreux, permettra la création d’un Pôle de Santé Régional.
Le coût prévisionnel des regroupements est estimé à 400 millions d’euros, investissements que le CHU espère réaliser dans les 10 à 15 prochaines années.
– Améliorer l’offre de soins de proximité notamment pour les urgences, la filière personnes âgées, la chirurgie ambulatoire, les soins de suite et de réanimation…
– Maintenir la spécificité universitaire et régionale.